Charles Hermite

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Charles Hermite

Birthdate:
Birthplace: Dieuze, Moselle, Lorraine, France
Death: January 14, 1901 (78)
Paris, Paris, Île de France, France
Immediate Family:

Son of Ambroise, Ferdinand Hermite and Marie-Madeleine Hermite
Husband of Louise Pauline Arsène Hermite
Father of Isabelle Caroline Ferdinande Forestier and Marie Picard
Brother of Nicolas Victor Ferdinand Hermite; Françoise Joséphine Gerardin; Marie-Louise, Joséphine Boppe; Louis Hermite; Victor Hyppolite Hermite and 1 other

Occupation: Matthématicien
Managed by: Randy Stebbing
Last Updated:

About Charles Hermite

Wikipedia Biographical Summary:

"...Charles Hermite (December 24, 1822 – January 14, 1901) was a French mathematician who did research on number theory, quadratic forms, invariant theory, orthogonal polynomials, elliptic functions, and algebra.

Hermite polynomials, Hermite interpolation, Hermite normal form, Hermitian operators, and cubic Hermite splines are named in his honor. One of his students was Henri Poincaré.

He was the first to prove that e, the base of natural logarithms, is a transcendental number. His methods were later used by Ferdinand von Lindemann to prove that π is transcendental.

In a letter to Thomas Stieltjes in 1893, Hermite famously remarked: "I turn with terror and horror from this lamentable scourge of continuous functions with no derivatives."

"Hermite was born in Dieuze, Moselle on 24 December 1822, [1] with a deformity in his right foot which would affect his gait for the rest of his life. He was the sixth of seven children of Ferdinand Hermite, and his wife Madeleine Lallemand. His father worked in his mother's family drapery business, and also pursued a career as an artist. The drapery business relocated to Nancy in 1828 and so did the family.

He studied at the Collège de Nancy and then, in Paris, at the Collège Henri IV and at the Lycée Louis-le-Grand.[1] Hermite wanted to study at the École Polytechnique and he took a year preparing for the examinations and was tutored by Catalan between 1841 and 1842.

In 1842 Hermite entered the École Polytechnique, where he remained as a student for one year.[1] Hermite was refused the right to continue his studies at the École Polytechnique because of his disability (École Polytechnique is to this day a military academy). He had to fight to regain his place which he won but with strict conditions imposed. Hermite found this unacceptable and decided to leave the École Polytechnique without graduating.

As a boy he read some of the writings of Joseph Louis Lagrange on the solution of numerical equations, and of Carl Gauss on the theory of numbers. In 1842, his first original contribution to mathematics, in which he gave a simple proof of the proposition of Niels Abel concerning the impossibility of obtaining an algebraic solution for the equation of the fifth degree, was published in the "Nouvelles Annales de Mathématiques".

A correspondence with Carl Jacobi, begun in 1843 and continued in 1844, led to the insertion, in the complete edition of Jacobi's works, of two articles by Hermite, one concerning the extension to Abelian functions of one of the theorems of Abel on elliptic functions, and the other concerning the transformation of elliptic functions.

After spending five years working privately towards his degree, in which he befriended eminent mathematicians Joseph Bertrand, Carl Gustav Jacob Jacobi, and Joseph Liouville, he took and passed the examinations for the baccalauréat, which he was awarded in 1847. He married Joseph Bertrand's sister, Louise Bertrand in 1848.

In 1848, Hermite returned to the École Polytechnique as répétiteur and examinateur d'admission. In 1856 he contracted smallpox. Through the influence of Augustin-Louis Cauchy and of a nun who nursed him, he resumed the practice of his Catholic faith.[3] On 14 July, of that year, he was elected to fill the vacancy created by the death of Jacques Binet in the Académie des Sciences. In 1869, he succeeded Jean-Marie Duhamel as professor of mathematics, both at the École Polytechnique, where he remained until 1876, and in the Faculty of Sciences of Paris, which was a post he occupied until his death. From 1862 to 1873 he was lecturer at the École Normale Supérieure. Upon his seventieth birthday, on the occasion of his jubilee which was celebrated at the Sorbonne under the auspices of an international committee, he was promoted grand officer of the Légion d'honneur. He died in Paris, 14 January 1901, aged 78..."

SOURCE: http://en.wikipedia.org/wiki/Hermite,_Charles

About Charles Hermite (Français)

Charles Hermite (1822-1901) est un mathématicien français. Ses travaux concernent surtout la théorie des nombres, les formes quadratiques, les polynômes orthogonaux, les fonctions elliptiques et les équations différentielles. Plusieurs entités mathématiques sont qualifiées d'hermitiennes en son honneur. Il est aussi connu comme l'un des premiers à utiliser les matrices.

Il fut le premier à montrer, en 1873, qu'une constante naturelle de l'analyse, en l'occurrence le nombre e, base des logarithmes naturels, est transcendant. Ses méthodes furent ensuite étendues par Ferdinand von Lindemann pour prouver la transcendance de π (1882).

Biographie

Charles Hermite naît le 24 décembre 1822 à Dieuze, en Lorraine. Il est le sixième d'une famille de sept enfants. Son père, Ferdinand Hermite, d'abord ingénieur dans une entreprise de salines, s’était tourné vers le négoce du drap après son mariage avec Madeleine Lallemand, fille d'un marchand dans cette branche. En 1828, la famille Hermite déménage à Nancy. Le jeune Charles Hermite souffre d'une malformation au pied droit, qui le handicape dans ses déplacements.

Il étudie d'abord au collège royal de Nancy, jusqu'en troisième, puis, à Paris, tout d'abord au collège royal Henri IV, pour les classes de seconde (où il a comme professeur de physique César Despretz) et de rhétorique, puis à partir de 1840 au collège royal Louis le Grand en classe de mathématiques spéciales (sans avoir passé les épreuves des baccalauréats). Il a en particulier comme professeur Louis Richard (ancien professeur d'Évariste Galois) qui reconnait sa valeur mathématique et l'encourage à lire des ouvrages d'Euler, de Lagrange, de Gauss. Hermite publie alors ses premiers articles de recherches dans les Nouvelles annales de mathématiques.

Après une première tentative infructueuse, il est admis à l'École polytechnique en 1842, mais est déclaré impropre à entrer dans les services et rayé des contrôles le 1er janvier 1843 (décision ministérielle du 13 décembre 1842). Après contestation de ses parents, il est réadmis par décision ministérielle du 9 février 1843, mais il ne retourne pas à l'école à la rentrée 1843 et est rayé de l'effectif au 1er janvier 1844 comme démissionnaire. Dès ce moment, il entre en relation avec des mathématiciens importants, comme Joseph Liouville ou, par lettres, Carl Gustav Jakob Jacobi, à qui il communique ses recherches sur les fonctions abéliennes, puis sur la théorie des nombres. Afin de pouvoir accéder à une carrière dans l'enseignement, il passe le 1er juillet 1847 les épreuves du baccalauréat ès lettres avec des résultats faibles ou passables mais une mention finale assez bien. Le 12 juillet suivant, il passe les épreuves du baccalauréat ès sciences mathématiques, devant un jury de la faculté des sciences de Paris composé des professeurs César Despretz et Charles Sturm et de l'agrégé Joseph Bertrand, jury qui l'admet au grade avec deux boules blanches pour les mathématiques et une boule rouge pour les sciences physiques. Le 9 mai 1848, il passe avec succès les épreuves de la licence ès sciences mathématiques.

En juin 1848 il est chargé provisoirement du cours de mathématiques au collège de France, en remplacement de Guillaume Libri en fuite. En juillet de la même année il est nommé examinateur temporaire d'admission à l'École polytechnique, et le 12 décembre on le nomme également répétiteur adjoint d'analyse (auprès des professeurs Sturm et Duhamel). Le 30 octobre de cette année il avait épousé à Rennes la fille du médecin Alexandre Bertrand, sœur de l'archéologue Alexandre Bertrand et du mathématicien Joseph Bertrand ; ils auront deux filles. En 1851 Libri est officiellement démis de ses fonctions aux collège de France et la chaire est attribuée à Liouville (candidat contre Cauchy, Hermite ne fut pas candidat). Cette même année Hermite candidate pour la première fois à l'académie des sciences (place de Libri), mais n'obtient qu'une seule voix. En 1853 il quitte ses fonctions de répétiteur adjoint, il n'occupe plus alors que les fonctions d'examinateur d'admission.

En 1856, il contracte la variole. Son ami Cauchy, en lui transmettant ses propres convictions religieuses, l'aura beaucoup aidé à surmonter cette épreuve. Invité par lui à la 1re réunion qui a jeté les bases de la fondation de L'Œuvre des Écoles d'Orient4, plus connue actuellement sous le nom de L’Œuvre d’Orient5, il est présent le 4 avril 1856. Le 14 juillet de la même année (après une seconde candidature infructueuse en avril face à son beau-frère Joseph Bertrand), il est élu à l'Académie des sciences en remplacement de Jacques Binet (il en sera président en 1890).

Pendant cette période6, Hermite travaille sur les formes quadratiques, les équations algébriques, les fonctions complexes (elliptiques7, abéliennes, modulaires). Il donne en particulier une démonstration des théorèmes de Sturm et de Cauchy sur le nombre de racines d'une équation algébrique8 et montre comment résoudre une équation du 5e degré à l'aide de fonctions elliptiques.

Ce n'est qu'en 1862, à près de 40 ans, que sa carrière académique évolue. Louis Pasteur obtient pour lui la création d'une troisième maitrise de conférences à l'École normale supérieure. L'année suivante, à l’École polytechnique, il quitte ses fonctions d'examinateur d'admission pour devenir examinateur permanent des élèves (6 mai 1863 en remplacement de Mathieu démissionnaire. Manheim le remplace comme examinateur d'admission). En 1869 il succède à Jean-Marie Duhamel à la fois comme professeur d'analyse à l'École polytechnique et comme professeur titulaire de la chaire d'algèbre supérieure de la Faculté des sciences de Paris le 18 mai 1870 (après un an comme suppléant puis chargé de cours) (Pierre-Ossian Bonnet lui succède à l’École normale supérieure et comme examinateur des élèves à l’École polytechnique). Ses travaux6 s'orientent à cette période vers l'analyse, intégrales eulériennes, équations différentielles, fractions continues algébriques, etc. En 1873, il démontre que la base des logarithmes népériens, e, est un nombre transcendant (c'est-à-dire n'est solution d'aucune équation algébrique)9. En novembre 1876 il quitte son poste de professeur à l’École polytechnique, Camille Jordan lui succède. Il prend sa retraite à la faculté en 1897, c'est son gendre Émile Picard qui lui succède.

En 1898, il fut, comme son successeur, antidreyfusard.

Il fut aussi associé-correspondant de l'Académie de Stanislas.

Ses deux filles épousèrent respectivement le mathématicien Émile Picard et l'ingénieur Georges Forestier. Hermite se trouvait en fait au sein d'un réseau familial incluant de nombreux scientifiques, écrivains et artistes. Émile Picard, Paul Appell, Henri Poincaré et bien d’autres mathématiciens ont suivi ses enseignements.

La plupart de ses œuvres ont été rassemblées et publiées après sa mort par son gendre Émile Picard.

Hermite entretint d'abondantes correspondances avec un vaste réseau international de mathématiciens, comme Gösta Mittag-Leffler, James Sylvester, Angelo Genocchi, Carl Jacobi ou Matias Lerch.

Il meurt le 14 janvier 1901 à son domicile, 2 rue de la Sorbonne dans le 5e arrondissement de Paris, et repose au cimetière du Montparnasse (division 6).

Sa correspondance avec Stieltjes sera publiée en 1903.

Wikipedia

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Charles Hermite's Timeline

1822
December 24, 1822
Dieuze, Moselle, Lorraine, France
1849
1849
Vannes, Morbihan, Brittany, France
1860
1860
Paris, Paris, Île-de-France, France
1901
January 14, 1901
Age 78
Paris, Paris, Île de France, France