Matching family tree profiles for Françoise Gausse, dit Le Borgne
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About Françoise Gausse, dit Le Borgne
Françoise Gosse en Nouvelle-France Née vers 1634, elle se dit la fille de Maurice et de Marguerite Cler, ainsi écrit au seul endroit où on le trouve dans les régistres et qui doit être pour Cléret, un nom de famille populaire à Noyon. Nous ne connaissons à peu près rien de sa famille et nous n'avons pu la rattacher avec certitude à une branche quelconque et des Gosse et des Cléret. Elle est donc âgée de 27 ans environ lorsqu'elle débarque en Nouvelle-France, à la fin d'aout 1661, du navire Le Saint-Pierre, en provenance de Rouen sous la direction du capitaine Pierre Fillye, associé du célèbre marchand Charles Aubert de la Chesnay, lui-même originaire d'Amiens en Picardie. Elle doit être certes une femme forte pour voyager ainsi seule, probablement sans escorte, sur un vaisseau du Roy qui transporte des hommes de travail et des marchandises. Et on se demande ce qui peut avoir incité cette jeune femme de belle éducation qui aurait certes pu trouver un parti avantageux dans sa ville de Noyon, à s'exiler ainsi dans un pays aussi ingrat et inhospitalier. Elle peut avoir été recrutée pour y venir rejoindre un habitant déjà bien installé sur une terre en ce pays de Nouvelle-France. Dès son arrivée, on
On profite de la signature le 8 juin 1677 de ce contrat de mariage de Marie-Ursule Durand avec un jeune homme distingué de Beauport, Antoine Huppé Lagrois, probablement recruté par les soins de Martin Prévost, son grand'oncle, pour apporter une solution au problème de l'héritage de la future mariée qui lui vient de son défunt père, Nicolas Durand, en présence des parents et amis, y compris Martin Prévost. On convient alors que, en retour de la somme de 600 livres , Marie-Ursule renonce à la succssion de sa mère en ce pays seulement, non compris les biens qui peuvent lui venir de France.
6. Le nouveau ménage Gosse-De la Berge Et le 28 mai 1663, à la suite de son mariage avec la veuve, Robert prend possession de l'habitation bien établie de feu Nicolas Durand. Sans vouloir rien enlever aux qualités, vertus et mérites de Robert, on se doit de convenir que le nouveau couple n'est pas aussi bien assorti que pouvait l'être le couple GosseDurand. Robert est issu d'un milieu paysan et rural, probablement assez frustre, qui ne sait ni lire ni écrire, tandis que Françoise vient d'un milieu bourgeois et urbain et il semble bien que tout un monde les sépare. A l'automne de cette même année 1663, Robert vend à Philippe Paquet la terre qu'il possède encore à la Ste-Famille de l'Ile d'Orléans pour la somme de 220 livres. Le contrat est passé le 11 novembre 1663 dans la maison du nouveau couple par le notaire Claude Auber. Fait à remarquer, c'est Françoise Gosse qui signe l'acte de vente et on ne demande même pas à Robert d'y apposer son merc, selon la coutume. C'est d'ailleurs la seule signature connue de Françoise Gosse, une belle signature qui montre qu'elle a reçu une instruction supérieure et pu fréquenter le couvent des Ursulines de Noyon. Dans son testament du 8 mars 1714, dicté la veille de sa mort, elle dit "ne scavoir signer quoique elle ayt signé autrefois et elle déclare quil y a long temps ayant oublié à signer". Selon toute probabilité, Françoise a appris à Robert à signer son nom, qu'il signe par la suite "laberge" d'une écriture laborieuse. Et qu'il ne lui a plus jamais permis de participer aux transactions de la communauté, domaine réservé au seul mâle. Et la famille s'agrandit. A Marie-Ursule, née en 1662, viennent s'ajouter Geneviève en 1664, Françoise en 1666, décédée peu après, Catherine en 1667, puis trois garçons, François en 1669, Nicolas en 1672, Guillaume en 1674.
12.2 Décès de Françoise Gosseen en 1714 Françoise Gosse dicte son testamnt le 8 mars 1714, veille de sa mort survenue le 9 à l'âge de 78 ans environ, sur les instructions de sa fille Marie-Ursule qui espère ainsi retirer quelques biens de la succession de sa mère qui lui a toujours échappée. Elle lègue d'abord son lit garni à sa petite fille Catherine Huppé en plus de son coffre pour la récompenser des agréables services rendus à sa grand'mère, à son autre petite fille, Françoise Huppé, elle lègue sa vache, et enfin un veau à sa troisième petite fille, Mariette Huppé. Elle lègue à sa fille Marie-Ursule les autres biens qui se trouveront le jour de son décès. Elle nomme son "bon amy" Paul Chalifour à titre d'éxécuteur testamentaire. Elle est inhumée le lendemain dans le cimetière de Beauport et aucun membre de la famille Laberge n'est mentionné. Cependant Guillaume entreprend immédiatement des procédures mesquines à l'encontre d'Antoine Huppé pour faire casser le testament et reprendre la possession des biens laissés par Françoise Gosse. Guillaume Laberge est débouté de ses demandes et condamné à 12 livres d'amende pour son fol appel.
Sources:
Pierre-Lionel LaBerge sur Genealogy.com http://www.philiplaberge.com/FamilyHistory/LaBergeInfo/FrancoiseGos...
Françoise Gausse, dit Le Borgne's Timeline
1639 |
1639
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Place Saint-Martin, Noyon, Oise, Hauts-de-France, 60400, France
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1645 |
1645
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St. Jean, Bourdeaux, Guyenne, France
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1662 |
June 4, 1662
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Chateau-Richer, Montmorency I, Quebec
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1664 |
April 23, 1664
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Château-Richer, Montmorency No. 1, Québec, Canada
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1666 |
January 27, 1666
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QC, Canada
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1667 |
September 14, 1667
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Chateau-Richer, Montmorency, Quebec, Canada
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1669 |
January 12, 1669
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Château-Richer, Quebec, Canada
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1672 |
February 16, 1672
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L'Ange-Gardien, La Côte-de-Beaupré, Québec, Canada
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