Guillaume Laberge

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Guillaume Laberge (de La Berge)

Also Known As: "Robert de la Berge", "Delaberge", "La Bergef", "Lakerge", "Laberge"
Birthdate:
Birthplace: Colombière-sur-Than, Normandie, France
Death: April 02, 1712 (73)
Château-Richer, Montmorency No. 1, Québec, Canada
Place of Burial: Château-Richer, Montmorency No. 1, Québec, Canada
Immediate Family:

Son of Jacques Joseph De La Berge and Marie Laberge
Husband of Françoise Gausse, dit Le Borgne
Father of Geneviève Laberge; Francoise Laberge; Marie Catherine LaBerge; François Laberge; Nicolas Laberge and 2 others
Brother of Thomas Touchet; Abraham LaBerge and Guillaume LaBerge
Half brother of Thomas de Laberge

Occupation: Farmer
Managed by: P. René LeBrun
Last Updated:

About Guillaume Laberge

Il était chaufournier(ouvrier responsable du bon fonctionnement du four à chaux )

Ancêtre du Cardinal Paul-Émile Léger



Sources: http://genhcn.net/getperson.php?personID=8146I&tree=genhcn

9. Robert, chaufournier Robert a probablement exercé le métier de Chaufournier ou fabriquant de chaux peu de temps après son arrivée dans la Nouvelle-France, au détriment certes de l'exploitation de sa terre qu'il a dû abandonner assez tôt aux mains de ses fils. Il a certea appris ce métier lors du séjour de sa famille à partir de 1649 à St-Julien-les-Fossés, paroisse de Caen renommée pour ses carrières. Il exploite pendant un certain temps son propre fourneau avant de prendre en charge celui que le Séminaire de Québec exploite à Château-Richer et de travailler à salaire pour leur compte. Les pages concernant les activités de Robert dans les précieux Livres de compte du Séminaire, qui nous sont heureusement parvenues, sont publiées in extenso et couvrent 24 pages du livre qui lui est consacré. Je souhaite ardemment la réussite du projet de traduction présentement en cours. Leur lecture nous permet d'établir que Robert a été à l'emploi de l'institution pendant plusieurs années à divers titres, dont celui de maitre de leur fourneau à chaux avant de l'exploiter à son propre compte à partir de 1700 jusqu'en 1712, année de sa mort. Ses nombreux achats de clous à plancher et à bardeaux montrent ses activités dans la construction de maisons et de granges. Il tire régulièrement de la pierre des carrièrs du Séminaire à Château-Richer, un métier bien spécialisé, sutout de 1700 à 1711, et qui montre qu'il peut aussi avoir été maçon. En 1695, il participe à plein temps à la construction du moulin du Petit-Pré en retour d'un montant forfaitaire de 300 livres pour son expertise, dont on peut lire l'histoire détaillée dans la biographie consacrée à Messire Gaspard Dufournel, parue en 1992. 10. Le fourneau à chaux du Séminaire à Château-Richer Donc, à partir de 1700, Robert exploite à son propre compte le fourneau à chaux du Séminaire de Québec à Château-Richer, selon diverses conditions toutes très avantageuses pour l'institution. Elle prélève environ le tiers de la production en redevances et porte au débit du compte de Robert toutes les dépenses d'opération, y compris les gages des employés, dont celles d'André Gouan, qui le seconde, ainsi que les frais d'achat des nombreuses cordes de bois de chauffage que requiert l'exploitaton du fourneau. Robert a vécu dans les dettes pendant à peu près toute sa vie, étant toujours le poursuivi et jamais le poursuivant. Pourtant, il est un habitant solvable grâce à son crédit ouvert au Séminaire de qui il tire quand même des revenus fort intéressants grâce à ses aoccupations multiples. Les contestations et poursuites de Marie-Ursule Durand demandant l'annulation d'une clause contenue dans son contrat de mariage se sont poursuivies de 1698 à 1703, alors que le Conseil Souverain la déboute de ses prétentions. L'exploitation du fourneau apportait à Robert des revenus dans les 300-400 livres par année, tous les frais déduits, avec des pics de 1068 livres en 1703, de 1104 livres en 1706 et de 1514 livres en 1707. Ainsi pour l'année 1703, l'une des meilleures, le Livre de compte nous founit des indications précieuses sur le caractère des opérations: pour trente quatre bariq. de Chaulx quil a fourny à compte du Séminaire en 1703 sur quoy il nous devait 200 bariq. droit de cinq fournées qu'il a faites à 400 bariq. la fournée Reste par 534 bariq. à 40 sols cy 1068 On peut en déduire qu'une fournée, qui exige la consommation de 16 cordes de bois produit 145 livres chacune. On débite le compte de Robert pour cette année 1703 pour 34 cordes de bois fournies par Guillaume Boucher et 36 cordes par Claude Marette à trois livres la corde, soit une dépense de 192 livres. Il tire encore des revenus de l'exploitation de la carrière de pierre, sans compter ses activités dans la construction de maisons et de granges, comme on a pu le voir. Et comment expliquer qu'il n'ait jamais possédé sa propre maison de pierre, signe de prestige et de prospérité. Son métier de chaufournier l'occupe autant de jour que de nuit car il doit tenir le four en opération pendant trois à quatre jours consécutifs à chaque semaine à une température constante obligatoire, sous peine de perte de la fournée. Pendant ces opérations, il loge souvent dans la maison de Guillaume Boucher et de son fils François qui a épousé la fille unique de la maison. Pendant l'hiver, il doit rejoindre son épouse à L'Ange-Gardien, dans la chambre aménagée attenante à leur maison à partir de février 1697. Le Séminaire lui loue une maison de juillet 1700 à juillet 1702 pour laquelle il paie 36 livres par année. A partir de cette date, il habite probablement en permanence la maison des Boucher. 11. Robert et Françoie vendent leur terre Ils se départissent de leur terre de L'Ange-Gardien le 2 février 1697 en faveur de leurs deux fils et de leurs épouses, Niclas qui a épousé Magdeleine Quentin le 29 janvier 1692, et Guillaume qui a épousé Marie Quentin, soeur de la première, le 14 février 1695. D'autre part, François, leur fils ainé, a épousé la fille de Guillaume Boucher et de Jeanne Thibault le 14 avril 1692. La terre de 3 arpents de largeur par une profondeur d'une lieue et demie est vendue pour la somme de 2,600 livres payable aux héritiers des vendeurs à leur décès. Pendant ce temps, les acheteurs doivent assurer la subsistance des vendeurs en leur réservant 40 minots de blé et un porc gras avec trente livres de beurre, en plus d'assurer l'entretien et la subsistance d'une vache. Ils doivent encore aider à compléter la construction d'une chambre rattachée à la maison destinée à leur logement. Nicolas part pour les Outaouais et le Missisypy en 1703 pour tenter de faire fortune et de s'établir à Montréal à son retour. Il n'en est jamais revenu. Marie-Ursule Durand conteste immédiatement cette transaction le 7 juillet 1698 devant le Conseil Souverain. Elle veut obtenir le droit de figurer parmi les héritiers. 12. Décès de Robert en 1712 et de Françoise en 1714 L'analyse des événements qui entourent les décès de Robert et de Françoise présente l'image d'une famille totalement éclatée, divisée en clans, ennemis les uns des auitres. Et les problèmes d'héritage et d'argent sont à l'origine de cette situation, y compris les procédures longues et coûteuses de MarieUrsule à l'encontre de sa mère et de son beau-père. 12.1 Décès de Robert en 1712 Robert décède le 2 avril 1712 à l'âge de 73 ans et 11 mois dans la maison de Guillaume Boucher à Château-Richer et non dans son logis de L'Ange-Gardien. Il y a transporté ses pénates et il demeure alors seul, son épouse étant allée retrouver sa fille Marie-Ursule à Beauport. Il n'est malade que pendant dix jours et c'est la femme de Guillaume Boucher qui le soigne pendant cette période. On lui paie à cet effet 25 sols par jour pour un montant de 7 livres 10 sols. On paie 15 livres à Guillaume Boucher, probablement pour le loyer de la maison et 30 livres au chirurgien Jean Navers pour l'avoir médicamanté. Il est enterré le lendemain dans le cimetière de Château-Richer, et aucun membre de la famille Laberge n'assiste ou n'est mentionné. Et on procède quelques jours plus tard à la prisée de l'inventaire des quelques hardes et biens qui se trouvent dans la maison des Boucher, dont les revenus de l'encan se montent à quelque 240 livre qui serviront à payer ses dettes de 85 livres. Comme toujours, personne ne lui doit rien. On laisse à Françoise Le Borgne, ainsi nommée, pour le prix de l'inventaire, l'usage du lit, des couvertures et d'une vache valant 45 livres. Son train de maison semble bien misérable pour un homme qui a oeuvré durement pendant toute sa vie et a toujours retiré des profits intéressants, probablement supérieurs à la moyenne des habitants. Où donc est passé tout son argent? Au début de 1713, soit près d'un an après le décès de Robert, rien n'est encore réglé. Guillaume a transporté à L'Ange-Gardien les biens pourtant laissés à la veuve, y compris la vache, et Françoise Gosse demeure toujours à Beauport, chez sa fille Marie-Ursule. A la demande d'Antoine Huppé, époux de celle-ci, l'intendant Michel Bégon ordonne le 5 février 1713 à Guilaume de rendre à Françoise Le Borgne les biens qui lui appartiennent, y compris la vache, et d'exécuter les clauses du contrat de vente de la terre du 12 février 1697, et de continuer à payer la moitié des montants y mentionnés qui sont de 20 minots de blé, la moitié d'un porc gras et quinze livres de beurre, en plus de 100 livres pour assurer son entretien.

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Guillaume Laberge's Timeline

1638
May 24, 1638
Colombière-sur-Than, Normandie, France
May 24, 1638
Coulombiere, Eveche de Bayonne, Normandy, France
1664
April 23, 1664
Château-Richer, Montmorency No. 1, Québec, Canada
1666
January 27, 1666
QC, Canada
1667
September 14, 1667
Chateau-Richer, Montmorency, Quebec, Canada
1669
January 12, 1669
Château-Richer, Quebec, Canada
1672
February 16, 1672
L'Ange-Gardien, La Côte-de-Beaupré, Québec, Canada
1674
April 30, 1674
L'Ange-Gardien, QC, Canada
1712
April 2, 1712
Age 73
Château-Richer, Montmorency No. 1, Québec, Canada