Gaspard Monge, comte de Péluse

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Gaspard Monge

Birthdate:
Birthplace: Beaune, Côte-d'Or, Burgundy, France
Death: July 28, 1818 (72)
Paris, Paris, Île-de-France, France
Place of Burial: Paris, Paris, Île-de-France, France
Immediate Family:

Son of Jacques Monge and Jeanne Rousseau
Husband of Catherine Huart
Ex-partner of N.N. N.N.
Father of Louise Monge; Adélaïde Monge; Emilie Monge and Elisabeth Catherine Huart
Brother of Louis Monge; Madeleine Monge; Germain Monge and Jean Baptiste Monge

Managed by: Private User
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About Gaspard Monge, comte de Péluse

About Gaspard Monge, comte de Péluse (Français)

Gaspard Monge, comte de Péluse, né le 9 mai 1746 à Beaune et mort le 28 juillet 1818 à Paris (ancien 10e arrondissement), est un mathématicien français dont l'œuvre considérable mêle géométrie descriptive, analyse infinitésimale et géométrie analytique.

En parallèle à ses travaux de recherche, il enseigne une grande partie de sa vie et a comme élèves beaucoup des futurs grands mathématiciens français du xixe siècle.

Il joue un grand rôle dans la Révolution française, tant du point de vue politique que du point de vue de l'instauration d'un nouveau système éducatif : il participe à la création de l'École normale de l'an III et de l'École polytechnique (en 1794)4, deux écoles où il enseigne la géométrie. Il concourt également avec Berthollet, Chaptal et Laplace à la création de l'École d'arts et métiers.

Il est également membre de la commission des sciences et des arts lors de la campagne d'Italie (1796–1797), et chargé de mission dans l'expédition d'Égypte (1798–1799).

Biographie

Enfance

Baptisé le jour de sa naissance, Gaspard Monge est le fils de Jacques Monge, un marchand forain haut-savoyard qui devint bâtonnier de la confrérie des merciers de Beaune, et de Jeanne Rousseaux.

Formation

Monge étudie au collège des oratoriens de Beaune avec ses deux frères : Louis, qui participe brièvement (du 1er au 30 août 1785) à l'expédition de La Pérouse, et Jean. Il y reçoit de la part des religieux une éducation libérale, puisqu'en plus des humanités, il est instruit en histoire, sciences naturelles et mathématiques. Il montre dès lors les premiers signes de son excellence, au point que le directeur le qualifie de « puer aureus » (enfant d'or). À l'âge de quatorze ans, il construit une pompe à incendie, dont les effets suscitent l'admiration. De 1762 à 1764 il part terminer ses études au collège de la Trinité de Lyon, où il donne aussi un cours de sciences physiques.

Revenu à Beaune, Monge dessine un plan de la ville qui lui vaut d'être remarqué par le lieutenant-colonel Merveilleux du Vignaux de l'École royale du génie de Mézières où il est bientôt engagé comme dessinateur en 1765. Il y fait la connaissance de Charles Bossut, le professeur de mathématiques de l'École, avec qui il peut discuter de ses idées sur la géométrie. Cependant il ne peut pas devenir officier du génie puisqu'il n'est pas de famille noble. Un an après son arrivée, on lui confie la réalisation de plans de fortifications. En 1766, Bossut le choisit comme répétiteur de mathématiques, chargé de suppléer ses cours. Monge fait entrer la géométrie descriptive dans l'enseignement de l'école. Il est par ailleurs franc-maçon, initié à la loge L’union parfaite du corps royal du génie de cette école militaire.

Grand débuts du scientifique

En 1768, Bossut est élu à l'Académie des sciences et encourage Monge à publier ses propres travaux en géométrie, ce qui est fait en 1770.

L'année suivante, Monge entre en contact avec d'Alembert et surtout Condorcet, qui le pousse à présenter quatre mémoires, un dans chacun des domaines des mathématiques qu'il étudie alors : le calcul des variations, la géométrie infinitésimale, la théorie des équations aux dérivées partielles et la combinatoire.

Au printemps de 1774, Gaspard Monge rencontre un puissant protecteur, le marquis de Castries. Il commence à nouer une très longue amitié avec le fils du concierge de ce dernier, Jean-Nicolas Pache.

Pendant les années suivantes, il publie encore de nombreux travaux, élargissant ses vues à la physique, la chimie et la métallurgie. Le 12 juin 1777, il épouse Marie-Catherine Huart.

Partageant son temps entre Paris, où il donne un cours d'hydrodynamique, et Mézières, il se voit offrir le poste de Bézout en tant qu'examinateur des cadets de l'École de la marine royale.

Monge et la Révolution : l'organisateur

La Révolution française, qu'il soutient dès 1789, change complètement le cours de sa vie, alors qu'il est un des scientifiques les plus importants de France. Vraisemblablement vers le mois de juin 1790, il entre dans un premier club modéré, la société patriotique de 1789, située au Palais-Royal. Il devient ensuite membre du Club des Jacobins, où l'on trouve également Robespierre (dont il est proche) et Saint-Just, entre autres révolutionnaires notoires. Il en sera élu vice-président la veille du 9-Thermidor (27 juillet 1794).

Il accepte d'entrer dans la société patriotique du Luxembourg créée par son ami Jean-Nicolas Pache, dans la section des Quatre-Nations, comme l'un des électeurs destinés à nommer les vingt-quatre députés de la Seine. Les statuts, acceptés en janvier 1792, précisent qu'elle agit pour répandre la connaissance des devoirs et du rôle des citoyens dans la Constitution. C'est l'un des clubs les plus extrémistes de l'avant-scène révolutionnaire, selon François Perrault.

Le soir du 10 août 1792, il est nommé avec cinq autres personnes (dont Danton) membre du conseil exécutif provisoire. Il occupe dès lors le poste de ministre de la Marine et s'installe rue Royale.

Après le début des activités de la Convention le 22 septembre 1792, il conserve son poste de ministre de la Marine dans la Première République naissante.

Il est l'un des promoteurs du calendrier révolutionnaire, avec Fabre d'Églantine.

Il démissionne de son poste de ministre de la Marine le 10 avril 1793, dépassé par les querelles politiques, et retourne à l'Académie des sciences, mais celle-ci est dissoute par la Convention en août de la même année.

Républicain convaincu, soutenant ardemment la Révolution, il continue de travailler sur des projets militaires ou encore sur une réforme du système éducatif :

sur le rapport de Barère, par le décret du 11 mars 1794 de la Convention, il est nommé membre de la commission chargée de la création d'une commission des travaux publics, à laquelle revient la direction des ponts et chaussées, des bâtiments civils, des travaux maritimes et du génie militaire. Lazare Carnot (dit le « grand Carnot », l'organisateur de la victoire de Valmy) y participe également ; un premier projet est refusé par le Comité de salut public, qui confie un dossier plus ambitieux de création d'une école centrale des travaux publics, qui devient ensuite l'École polytechnique ; il aide Jacques-Élie Lamblardie, directeur de l'École des ponts et chaussées et premier directeur de la nouvelle école, pour l'organisation et l'installation de l'école à l'hôtel de Lassay, à côté du palais Bourbon. Il y est aussi enseignant, formant les futurs professeurs et formalisant ses travaux sur la géométrie infinitésimale. Il donne aussi un cours de géométrie descriptive dans une autre école, créée pour former les professeurs de l'enseignement secondaire : l'École normale supérieure.

Monge et Bonaparte : Italie (mai 1796 - mai 1798)

Gaspard Monge part de Paris le 6 février 1798 pour Rome. Ordre est intimé au pape Pie VI, au nom de la République française, de renoncer à son autorité temporelle, et de se contenter de son autorité spirituelle. Comme on sait cette demande irréalisable, on lui substitue un ordre de partir sous deux jours. Pie VI part dans la nuit du 19 au 20 février 1798.

Après les exactions du général André Masséna et son renvoi (2 mars 1798), Monge fait les nominations à toutes les fonctions de la nouvelle « République romaine », hormis les finances.

Monge et Bonaparte : Égypte (mai 1798 – octobre 1799)

Monge et Napoléon : sénateur à vie

Après le 18 brumaire, Monge est nommé membre du Sénat conservateur dès sa création. Il en devient président du 19 mai 1806 au 1er juillet 1807.

Fin de vie

Après avoir été sollicité par Napoléon rêvant alors d'Amérique avant qu'il ne soit finalement contraint à l'exil, à la Restauration Gaspard Monge est écarté. Une ordonnance royale du 13 avril 1816 licencie l'École polytechnique. Elle est ressuscitée le 17 janvier 1817 sous le nom d'École royale polytechnique.

Seuls quelques fidèles continuent de voir Gaspard Monge. Il est frappé de plusieurs attaques d'apoplexie et meurt le 28 juillet 1818 au 31 rue de Bellechasse à Paris. Ses obsèques ont lieu le 30 juillet en l'église Saint-Thomas d'Aquin à Paris. Le 2 août, les élèves de l'École polytechnique, passant outre aux interdictions, lui rendent un dernier hommage au cimetière du Père-Lachaise.

Mariage et descendance

Gaspard Monge épouse en 1777 Marie-Catherine Huart (1747–1846), dont il a trois filles :

  • Émilie (1778–1867), qui épouse le conventionnel Nicolas-Joseph Marey, dont sept enfants, notamment le général Guillaume Stanislas Marey-Monge ;
  • Louise (1779–1874), qui épouse Joseph Eschassériaux, régicide, dont Lucile (1798–1874) et Camille (1800–1834) ;
  • Adélaïde (1780–1783). Œuvre Contributions

Géométrie descriptive Gaspard Monge est l'inventeur de la géométrie descriptive, une forme contemporaine du dessin technique (ou dessin industriel).

Système de poids et de mesures

Gaspard Monge a fait partie des scientifiques français qui ont poussé à l'instauration d'un système de poids et mesures fondé sur le système décimal.

La numération décimale avait été introduite en Francie par Gerbert d'Aurillac, devenu pape vers l'An mil sous le nom de Sylvestre II, mais elle ne s'était pas encore généralisée aux poids et mesures.

Par le décret du 8 mai 1790 obtenu par Talleyrand, l'Académie des sciences reçoit la mission de mettre au point un système d'unification des poids et mesures. Gaspard Monge fait partie de la Commission centrale des poids et mesures qui doit mettre en œuvre cette décision, avec Condorcet, Laplace, Lagrange, et Borda.

Après avoir reçu des départements les étalons des anciennes mesures, la commission cherche l'unité appropriée. Dans son rapport du 19 mars 1791, la commission propose d'adopter la longueur du quart du méridien terrestre pour base de mesure, et sa dix millionième partie pour unité usuelle. Ce sont les bases théoriques du système métrique, ainsi que du Système international d'unités (SI) des poids et mesures tel qu'il existe de nos jours.

Gaspard Monge est aussi parmi les personnalités qui proposent d'instaurer un calendrier avec des semaines de dix jours. Le calendrier républicain ne dure pas au-delà de 1806, en raison de diverses difficultés.

Théorie du transport

Monge a aussi donné son nom à un problème générique de la théorie du transport, connu sous le nom de problème de Monge-Kantorovitch (ou MKP, pour Monge-Kantorovich Problem), ce dernier ayant reçu le « prix Nobel » d'économie en 1975, et est connu pour avoir prouvé l'existence d'une solution optimale à ce problème en 1942. Monge a introduit ce problème dans son Mémoire sur la théorie des déblais et des remblais en 1781.

Publications (sélection)

Liste partielle de travaux publiés.

Comme auteur ou co-auteur

Mémoire sur la théorie des déblais et des remblais, De l'Imprimerie Royale, 1781 Description de l'art de fabriquer les canons, An II13 « Développemens sur l'enseignement adopté pour l'École centrale des Travaux publics, Paris, 1794. Ce texte a été imprimé sans nom d'auteur par ordre du Comité de Salut public14. » Une application d'analyse à la géométrie, 179515 Géométrie descriptive. Leçons données aux écoles normales [archive], 179916 (avec Jean Nicolas Pierre Hachette et Sir John Leslie) Second supplément de la géométrie descriptive [archive], F. Didot, 181817 (de) Darstellende Geometrie [archive], trad. Robert Karl Hermann Haussner Application de l'analyse à la géométrie, à l'usage de l'École impériale polytechnique [archive], 1807 (avec Jean Nicolas Pierre Hachette) Traité élémentaire de statique, à l'usage des écoles de la Marine [archive], Courcier, imprimeur-libraire pour les mathématiques, quai des Augustins, 1810 (de) Gaspard Monge's Anfangsgründe der Statik [archive], trad. et explications Elkan M. Hahn, 1806 (en) An elementary treatise on statics [archive], trad. Woods Baker, Philadelphie, 1851 Participations[modifier | modifier le code] Monge a collaboré à l'Encyclopédie méthodique de Panckoucke. En ligne : le Dictionnaire de physique, t. 1 [archive] (A–BUF) ; le vol. 4 de l'encyclopédie : Physique [archive] (MAU–ZYM) On trouve des interventions de Monge dans les Séances des Écoles normales : Débats — En ligne : vol. 2 [archive]

Correspondance

Une correspondance mathématique inédite de Monge, présentation de René Taton, Gauthier-Villars, 1947, 19 p. Élèves (sélection)

Charles d'Amondans de Tinseau18 (1748–1822) Jean-Baptiste Biot19 (1774–1862) Charles Julien Brianchon (1783–1864) Charles Dupin (1784–1873) Louis-Joseph Girard (1773–1844) Jean Henri Hassenfratz (1755–1827) Sylvestre François Lacroix (1765–1843) Jean-Baptiste Marie Meusnier de La Place20 (1754–1793) Jean-Victor Poncelet19 (1788–1867) Gaspard de Prony21 (1755–1839) François-Joseph Servois (1768 ou 1767–1847)

Reconnaissance

Hommages

Son nom est inscrit sur la tour Eiffel (numéro 54/72). Une statue, offerte par ses anciens élèves et sculptée par François Rude, a été érigée à Beaune, sur la place qui porte son nom. Le 12 décembre 1989, ses cendres ont été transférées au Panthéon22. On a frappé en son honneur en 1998 trois cents médailles d'argent de 22,2 g et de 37 mm23.

Éponymie

Portent son nom, en dehors des mathématiques :

à Paris dans le 5e arrondissement, une rue qui longe les anciens bâtiments de l’École polytechnique et une place, ainsi qu'une station de métro voisine « Place Monge » ; une place ainsi qu'une rue à Beaune (Gaspard Monge est né au 6 de cette rue Monge à Beaune) ; une bibliothèque municipale à Beaune24. des rues à Dijon, Strasbourg, Pessac, Lens, Auxerre, Limoges, Charleville-Mézières ainsi qu'à Clermont-Ferrand et Tourcoing ; une avenue, à Saint-Bonnet-de-Mure et une place à Chambéry également ; le Monge, qui est le seul bâtiment d'essais et de mesures de la Marine nationale française ; l'Institut d'électronique et d'informatique Gaspard-Monge (IGM), institut de recherche et de formation rattaché à l'université de Marne-la-Vallée ; un amphithéâtre de l'École polytechnique ; des établissements scolaires, lycées d'enseignement général et technologique ou collèges, dans les villes suivantes : Beaune, Chambéry (lycée Gaspard-Monge de Chambéry), Charleville-Mézières, Saint-Jeoire-en-Faucigny, Savigny-sur-Orge, Nantes, Knutange, une école primaire à Lille, une autre à Saulieu et un groupe scolaire à Saint-Étienne (maternelle et élémentaire) ; Monge, cratère lunaire, nommé ainsi en 1935 ; l'astéroïde (28766) Monge, découvert par Paul G. Comba en 2000.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaspard_Monge

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Gaspard Monge, comte de Péluse's Timeline

1746
May 9, 1746
Beaune, Côte-d'Or, Burgundy, France
1776
1776
1779
June 30, 1779
Mézières (08)
1780
1780
1818
July 28, 1818
Age 72
Paris, Paris, Île-de-France, France

Archives reconstituées de paris D 07/12/1779-16/5/1832 ref 5Mil2339 vue 30/54.
Comte de Péluse, Grand Officier de l'Ordre Royal de la Légion d'Honneur, ancien sénateur, ancien membre de l'Académie Royale des Sciences et de l'Institue de France, né à Beaune
Il est l'époux de Marie Catherine Huart

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Panthéon, Paris, Paris, Île-de-France, France