Huguenin Dalmas, seigneur de Villiers et Champléger

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Il est Auteur de la branche de VILLIERS.

D'argent à la hie de sable posée en bande et accompagnée de six roses de gueules posées en orle 3 et 3.

Le rattachement de la branche de Villiers, seigneurs de Villiers, de Bussières, d'Athies, etc., n'est pas admis par tous les historiens. L'origine de ce doute vient essentiellement de la différence totale des armoiries et du fait que ces armes ne furent écartelées des armes anciennes de Damas qu'après 1670. Monsieur Ferrand, intendant de la généralité de Dijon, en 1694, déclarait dans un Mémoire sur la Bourgogne, destiné à l'instruction du duc de Bourgogne, père de Louis XV (Collection Clairambault) : « Pierre de Damas, seigneur de Courmaillon et du Fain. Bonne famille. Ils se disent de la même que les Damas du Maçonnais et du Charolais. On croit que les Damas de Marcilly, du Charolais, sont les aisnez. D'autres font deux familles des Damas ; ils disent que les premiers sont plus anciens. »
Lainé, dans le tome V des Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France (1836), p. 214, affirme : « La branche de Villiers a eu pour auteur, vers 1350, Huguenin Dalmas, seigneur de Champléger et de Villiers en partie, fils puîné de Jacques Dalmas, IIP du nom, chevalier, seigneur des mêmes terres et du meix Damas, et de Béatrix de Saint-Haon. Les armoires pleines de Damas étant échues à Josserand, frère aîné de Huguenin, celui-ci ajouta, au-dessus de la croix ancrée, un lambel pour brisure. C'est ainsi qu'on voyait l'écu de cette branche sur la tombe de Jeanne Damas, dame de Verrey, arrière-petite-fille de Huguenin, en l'église de Saint-Seine ; ce fut probablement vers cette époque que les seigneurs de Villiers adoptèrent un second sceau ou contre-scel à une hie, accompagnée de 6 damascènes (cent feuilles) ou rosés d'outre-mer, par allusion à la tradition ayant cours alors, qui faisait descendre la maison de Damas des guerriers qui avaient conquis la province d'Amasie dans les premières croisades. Ce dernier sceau finit par prévaloir exclusivement dans cette branche, aînée de celle de Morande, et ce ne fut qu'après son extinction, et vers 1670, que celle-ci a repris la croix ancrée en écarte-lures. »
Cherin, lors des preuves de cour établies pour le comte de Damas-Cormaillon, en 1781, émet un jugement comparable. La généalogie de la branche de Villiers, qui suit, est basée sur celle établie jusqu'à cette date par Cherin et reprise par Laine et au-delà sur les titres de famille et l'état-civil. (Collection Cherin, vol. 64. (Ms. fr. 31626), doss. 1393, fol. 177 et suiv. : « Extraits des anciennes chartes et titres primordiaux de la maison de Damas qui se trouvent à l'abbaye de Cluny, pour servir d'introduction à la preuve de noblesse de M. le Marquis de Damas-Cormaillon, qui aspire aux honneurs de la Cour", dressée et présentée au mois de juillet 1781 par M. Lambert de Barive, Avocat à la Cour, chargé pour le Roi, sous les ordres du Ministre, de la Collection des anciens monuments qui intéressent toutes les parties de l'Histoire, le Droit public de la France, etc.)

Hugunenin Dalmas reçut une partie de la terre de Villiers (bailliage d'Autun) du vivant de son père, alors que sa soeur Jeanne, épouse de Guiot de Vaux, reçut le meix de Damas.
Lors du partage de la succession de Jacques III, seigneur de Champléger, entre Josserand, Huguenin et leurs trois soeurs Guillemette, Jeanne et Marguerite Dalmas, Huguenin eut la cinquième part de la terre de Champléger, ainsi qu'on le voit par des lettres patentes du duc de Bourgogne du 21 mai 1399, en faveur de Philibert de Vaux, son neveu, auquel Huguenin céda sa portion de Champléger.
Il transmit la partie de Villiers qu'il possédait à son fils aîné.