Jean Anthelme Brillat Savarin

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Jean Anthelme Brillat Savarin

Birthdate:
Birthplace: Belley, Ain, Rhone-Alpes, France
Death: February 02, 1826 (70)
Paris, Paris, Île-de-France, France
Place of Burial: Paris, Paris, Île-de-France, France
Immediate Family:

Son of Marc Anthelme Brillat Savarin and Claudine Aurore Récamier
Brother of Pierrette Guigard; Marc Frédéric Brillat-Savarin; François Xavier Brillat-Savarin; Marie Anthelmette Carrel; Josephine Brillat-Savarin and 4 others

Managed by: George J. Homs
Last Updated:

About Jean Anthelme Brillat Savarin

About Jean Anthelme Brillat Savarin (Français)

Jean Anthelme Brillat-Savarin, né le 1er avril 1755 à Belley et mort le 2 février 1826 à Paris, avocat et magistrat de profession, est un gastronome et un auteur culinaire français.

Biographie

Origine familiale et formation

Jean Anthelme Brillat-Savarin naît, à une époque où le Rhône sépare la France de la Savoie, dans une famille bourgeoise, qui, de père en fils, servait la France dans la magistrature ; sa maison natale qui existe encore se situe Grande Rue, à Belley.

Il est le fils de Marc Anthelme Brillat, seigneur de Pugieu près de Belley, avocat au Parlement, et de Marie Claudine Aurore Récamier, parfois surnommée « la Belle Aurore », mariés le 18 septembre 1753.

En 1733, Marc Anthelme hérite de la totalité des biens de sa grand-tante et marraine, Marie Gasparde Savarin, sœur de sa grand-mère paternelle, sous réserve que son nom de Savarin soit ajouté à celui de Brillat et que cette pratique soit transmise de fils aîné en fils aîné.

Jean Anthelme est le premier enfant d'une fratrie de trois frères et cinq sœurs ; ses frères sont François-Xavier, qui sera magistrat et procureur impérial (révoqué en 1815 par la Restauration pour ses opinions libérales) et Frédéric, colonel de l'armée. Ses sœurs se prénomment Pierrette, Joséphine, Marie, Gasparde et Antelmette.

Jean Anthelme reçoit une solide éducation. En plus de l'étude des auteurs latins et grecs, il apprend plusieurs langues vivantes et parle couramment l'anglais, l'allemand et l'espagnol. De plus, ses aptitudes pour la musique l'amènent à devenir un très bon violoniste et un chanteur apprécié.

En 1775, il se rend à Dijon, afin de suivre des cours de droit pour devenir avocat. Il suit également des cours de chimie et de médecine. Ses études terminées, il rentre en 1780 dans la maison familiale à Belley, sa ville natale, pour y exercer le métier d'avocat.

Rôle politique en France

Maire de Belley, il est envoyé comme député du tiers état pour le bailliage du Bugey aux états généraux, participe à la Constituante, puis à l'Assemblée nationale en 1789. Au début de la Révolution, le jeune avocat se serait fait plutôt remarquer aux séances par sa belle taille et sa prestance ; il n'intervient pas beaucoup ; toutefois, il se fait connaître en grande partie grâce à un discours public sur la défense de la peine de mort.

À la dissolution de l'Assemblée nationale, il revient à Belley pour reprendre sa fonction de maire et exercer les fonctions de président du nouveau tribunal civil de l'Ain, puis de suppléant au tribunal de cassation. Le 10 août 1792, il est destitué ; Girondin et craignant d'être arrêté, il se rend à Dole pour défendre sa cause auprès du commissaire Prost. Il obtient, grâce à la complicité de la femme du commissaire, un sauf-conduit. Il retrouve son poste, mais décide de fuir devant les Montagnards dominants.

Exil

En compagnie du baron Jean Antoine de Rostaing, il se réfugie d'abord en Suisse à Moudon, chez la famille Trolliet, cousine des Brillat-Savarin, puis à Lausanne à l’Hôtel du Lion d'Argent ; sa Physiologie du goût, où se mêlent philosophie, recettes de cuisine et souvenirs, offre le tableau d'un plaisant repas en ce lieu. Il se rend ensuite à Londres, où il donne des leçons de français. De là, toujours en compagnie du baron de Rostaing, il part pour les Pays-Bas pour se rendre aux États-Unis nouvellement formés et s'embarque à Rotterdam, le 8 juillet 1794 pour arriver le 1er octobre 1794, à New York, où il gagne sa vie en donnant des leçons de français, et en jouant du violon : il est à une époque premier violon au théâtre de New York. Il séjourne également à Philadelphie et à Hartford.

En 1795, Rostaing rentre en France, mais Brillat-Savarin reste aux États-Unis. Ayant ensuite l'assurance de pouvoir rentrer en France sans crainte, il s'embarque le 17 juin 1796 et débarque au Havre, en septembre suivant.

Magistrature en France

En 1799, il obtient un poste de secrétaire d'état-major dans l'armée de Rhin-et-Moselle qui, sous le commandement du général Augereau, campait dans la Forêt-Noire.

L'année suivante, il est nommé commissaire du Directoire auprès du tribunal de Versailles ; ce poste le mêla au fameux procès du courrier de Lyon. Gaston Delayen, dans son livre L'Affaire du courrier de Lyon, décrit ainsi l'arrivée de la Cour lors de la première audience du 28 frimaire an XI : « Le commissaire du Gouvernement fermait la marche. Ce magistrat, de haute stature et de constitution athlétique, n'était autre que Brillat-Savarin, l'épicurien bienveillant, aimable et paradoxal, qui devait, cette année, être nommé au Tribunal de Cassation, avant que d'écrire ce petit chef-d'œuvre d'humour, d'esprit, de philosophie et d'art culinaire, la Physiologie du Goût. »

Enfin, il est nommé conseiller à la Cour de cassation, poste qu'il occupera jusqu'à sa mort. Son imposante stature et son allure colossale lui valurent le surnom de « tambour-major de la Cour de Cassation ». C'est au sein de cette assemblée, docte et paisible, ignorant désormais les tempêtes politiques, indifférent aux rumeurs de Paris et aux bruits de la bataille qui secouent toute l'Europe, rêvant, méditant, écrivant, que Brillat-Savarin va devenir le législateur et le poète de la gourmandise.

En 1801, il sera l'un des fondateurs de la très sérieuse Société d'encouragement pour l'industrie nationale, dont il sera un administrateur très zélé. Il reste célibataire, sans être étranger à l'amour, qu'il considère comme le sixième sens : « Le “génésique”, ou “amour physique—, [est le sens] qui entraîne les sexes l'un vers l'autre, et dont le but est la reproduction de l'espèce. »

Fin de vie

Après avoir publié quelques études, il travaille à la rédaction du livre qui fera sa renommée : la Physiologie du goût. Le livre sort des presses en décembre 1825, mais il est daté de 1826, selon l'usage établi pour les parutions de fin d'année. L'ouvrage, qui ne mentionne pas le nom de son auteur, est mis en vente au prix de vingt-quatre francs.

Au début de l'année 1826, le président de la Cour de Cassation, Raymond de Sèze, lui demande d'assister à une cérémonie expiatoire qui a lieu le 21 janvier 1826 à la basilique Saint-Denis, en l'honneur de Louis XVI (anniversaire de sa mort). Malgré un rhume sévère, Brillat-Savarin assiste à cette cérémonie, mais l'humidité des voûtes aggrave son mal et il sera emporté, en dépit des soins apportés par son filleul, le docteur Récamier, par une pneumonie, le 2 février 1826 au 11 rue des Filles-Saint-Thomas. Il repose au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

Ses légataires universels, son frère Frédéric et un de ses neveux Scipion Brillat, cèdent les droits d'auteur de la Physiologie du goût pour une somme dérisoire, afin de couvrir en partie les frais de succession. Ces droits d'auteur sont cédés pour 1 500 francs à Sautelet qui venait de procéder au premier tirage. Les héritiers vendront également le violon Stradivarius du défunt pour 3 000 francs à M. Henri Roux

Wikipedia

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Jean Anthelme Brillat Savarin's Timeline

1755
April 1, 1755
Belley, Ain, Rhone-Alpes, France
April 2, 1755
62 Grande rue - Belley, Belley, Ain, Auvergne-Rhône-Alpes, France
1826
February 2, 1826
Age 70
Paris, Paris, Île-de-France, France
February 3, 1826
Age 70
Inhumé - Cimetière du Père Lachaise, Paris, Paris, Île-de-France, France