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Henri Paulin

Birthdate:
Birthplace: Le Creusot, Saône-et-Loire, Burgandy, France
Death: March 21, 1989 (73)
Le Creusot, Saône-et-Loire, Burgandy, France
Place of Burial: Le Creusot, Saône-et-Loire, Burgandy, France
Immediate Family:

Son of Léon-dit-Alfred Paulin and Oliva Marie Louise Paulin
Husband of Colette Paulin
Father of Bernard Paulin; Elisabeth Chafik and Jean-Pierre paulin
Brother of Louise Bitouzet

Occupation: Ingénieur
Managed by: fabrice paulin
Last Updated:

About Henri Paulin

[Dans document Recherches]
[Journal des Cousinades - 2003 - Merci à Bernard!] Il aimait les églises romanes, la poésie, Hugo et Cyrano, le Corton-Charlemagne et l'aligoté, la Bourgogne du sud, les villages inconnus des guides, les petits voyages sans but, à l'aventure, les fleurs sauvages - et, particulièrement, l'anémone sylvie. Il n'aimait pas les discours officiels, les cravates, les foules, les horaires. Il aimait son métier - il était ingénieur partout, jusqu'à la cuisine où il organisait scientifiquement le travail au grand dam de sa femme, il aimait écrire et dessiner, il aimait apprendre. Il n'aimait pas les fâcheux, les visites obligatoires, les cérémonies, les guindés, les pontifiants. Il aimait les étrangers, tous ceux qui venaient d'ailleurs, il aimait les langues, les mots, les musiques bizarres, les conversations, la compagnie des femmes, l'humour. Il n'aimait pas les repas quotidiens sans fourchette en argent, il n'aimait pas les fraises sans un peu de vin rouge, il n'aimait pas la moutarde - ni que l' on découpe sans soin le fromage. Il aimait Colette, sa femme, et ses enfants, ses neveux et ses nièces, il aimait toutes celles et tous ceux qui entraient dans la famille. Il aurait aimé avoir le temps de se mettre au latin, au travail du bois, à la botanique, à l'épigraphie, à la musique, à la toponymie, à l'étymologie et, sérieusement, à l'archéologie... mais la vie est cruelle…
Henri disait couramment « rue St Claude » pour « rue Victor Hugo », son ancienne dénomination. Voir Claude Prudhon Il se levait la nuit pour écouter les récits des lancements des fusées Ariane en direct à la radio et en faisait le lendemain un compte-rendu (détaillé) à ses petits-enfants. HP avait horreur de la moutarde HP était surnommé Capitaine Bordure par tante Geneviève.

  • Mariage : Henri et Louise ont vécu leur jeunesse (et sont peut-être nés?) au 32 rue Victor Hugo, au Creusot (04/08/1942) Mariage de Henri Paulin avec Colette. La cérémonie a été retardée d'un jour pour tomber sur une "journée avec alcool". Henri Paulin et Colette Rousselot se sont rencontrés au tennis Schneider où le public était trié ": accès réservé aux personnes du personnel ! (cadres, of course...). C'était la jeunesse dorée (modestement) et locale du moment.... Ils avaient je crois des amis communs aussi mais les familles ne se connaissaient pas.
  • 2eme Guerre mondiale: HP sortait juste de l’école d’officier de cavalerie de Saumur (il sera après la guerre officier de réserve et finira commandant chef d’escadron). Il servait dans le Train, c'est à dire le Transport dans l'armée de terre, autrefois, la Cavalerie, remplacée par les chars (voir Saumur).

[Pierre] "'C'est pour ça que, en 40, pendant la débâcle, sous-lieutenant il commandait une section d'ambulances hippomobile (eh oui, ça existait) et il portait un brassard de la Croix Rouge. De ce fait, comme il était de plus officier, son temps de prisonnier a été un peu moins dur et il a pu revenir, travailler, se marier, etc"
Quand il a été fait prisonnier il était lieutenant et était responsable de 80 chevaux, dans l'est de la France... C 'était je crois des chevaux de trait... C' était en 40. Il racontait les exercices a Saumur mais ne parlait pas de la guerre pour ne pas impressionner ses enfants. Pendant la captivité de gp Henri, gm Colette vivait chez sa maman, marguerite Rousselot, (3 rue de Nevers au Creusot); elle ne travaillait pas. Parcours d’H. Paulin de 1940 à 1942, reconstitué par Babeth (merci!!) à partir des lettres échangées entre Henri et ses parents et d'autres membres de la famille. Lettres retrouvées rue Victor Hugo. Arrêté par les Allemands à l’entrée de Tonnerre le 15 juin (?). Il avait quitté ses hommes et ses chevaux dans un petit bois pour essayer de rejoindre le commandement avec lequel il n’avait plus eu de liaison depuis la ville de Machault (NE de Reims ).Tentative infructueuse , à son retour il se trouve nez à nez avec un char allemand et est fait prisonnier. - Camp de Romilly sur seine avec 600 officiers . - 22 aout 1940 départ pour destination inconnue . - 25 (?) aout 1940 arrivée à l’oflag xiii A à Nuremberg.(à partir de cette date le courrier se fait sur papier à lettres spécial avec nombre de lignes limité ). - 6 septembre 1941 départ de Nuremberg. - 10 septembre1941 arrivée à Schubin en Posnanie à l’oflag xxi B. - 14 janvier 1942 départ de Schubin pour le Tyrol à Lienz.(parti un lundi et arrivé le samedi suivant mais en wagon voyageurs- donc confortable ) - 20 janvier installation à l’oflag xviii A à Lienz. - 22 février dernière lettre du Tyrol - 10 mars ,télégramme envoyé de Compiègne annonçant : retour captivité . - 11 mars , télégramme envoyé de Dijon annonçant : arrivée ce jour à 14h30. Au retour de captivité de gp H, gp H et gm C se sont mariés le 4 août 1942 et se sont installés au 10 rue de l'artillerie jusqu'à la naissance de Bernard; la maison a été très abîmée par les second bombardement allié. Ils se sont alors installés à Saint Désert près de Chalon où Papa travaillait chez Schneider, au bureau d’étude du "petit Creusot". Il s'y rendait à vélo... Le Petit Creusot, c'était une annexe du Creusot où l'on fabriquait les bateaux et sous-marins, près de la Saône... Aujourd'hui Framatome Chalon que Pierre Bitouzet a dirigé.

  • Bombardements: (Jean-Louis) « Pendant le bombardement de 1943, comme celui de 1942, nous étions tous confinés dans la cave voutée du sous-sol qui était réputée nous protéger en cas de bombe sur la maison (?...) nous y étions emmenés Pierre et moi par nos grands-parents et notre mère dès que retentissait jour ou nuit la sirène d'alerte, lorsque des avions pénétraient dans la zone aérienne du Creusot, ce qui s'est passé un certain nombre de fois durant des deux années. » (Bernard) Les maison rue Victor Hugo (tante Lisette, Pierre, Jean-Louis et mémé Oliva) et rue de l’artillerie (gp H et gm C) ont été touchées lors du bombardement de juin 1943. GP Léon dit Alfred était malade à l’époque... Rue Victor Hugo, le toit a été très abîmé et bien sûr toutes les huisseries aussi. Ma mère (gm Colette) n'a pas pu renter à la maison en sortant de la maternité (où je suis né le 18)...D'où l'exil à Saint Désert chez les Alexandre-Badey (ou Baudet) peu de temps après (JP) Il y avait aussi un cratère le long du jardin de la rue V Hugo. Je pense dans le jardin du 30 (ou peut être du 32), près d’un puits. (JP et Bernard) Je me souviens dans le jardin du voisin de la rue d’artillerie, au fond, d’un grand trou en entonnoir fait par la chute de la bombe. C'est là que se trouvait le local des louveteaux, au fond du jardin, donnant sur la rue du Long Tom.- aujourd'hui (2020) foyer pour personnes âgées.
  • Saint-Desert : (souvenirs de Jean-Louis et Pierre sur Saint-Desert): "A "exil a Saint-Desert", nous préférons "réfugiés" qui était le terme utilisé à l'époque, lorsque de nombreux creusotins ont du quitter leur ville après le bombardement de juin 1943 qui avait fortement endommagé la maison familiale du 32 Victor Hugo et l'avait rendue inhabitable , des bombes avaient détruit le 34, et le 30...mais pas l'école en face ou les allemands avaient installé une batterie de DCA ! A Saint Désert ou nous avons atterri grâce aux Badet-Alexandre (réseau relationnel) Henri, Colette et bébé Bernard après qq jours chez les Badet, ont été logés dans une petite maison au bord du ruisseau, et les grands-parents Alfred et Oliva, notre mère Lisette et Pierre et moi dans une maison sur la place du village, en face de l'église. Mon souvenir le plus marquant est le froid de l'hiver 43, il n'y avait qu'un poêle à bois pour toute la maison !Nous sommes tous restés jusque bien après la libération de la région par l'armée de Delattre fin 44... (nous avons le souvenir des soldats sur la place du village qui buvaient du nescafé et offraient des chewing gum !!) Voilà quelques vieux souvenirs sur Saint Désert, ou nous avons reçu un accueil très chaleureux, et comme le disent Bernard et Jean-Pierre, nous sommes retournés durant des années revoir ceux qui nous avaient accueillis !! [JP à propos des personnes qui les ont accueillis pendant l’exil a Saint Desert en 1943)] J’ai bien connu Madame Badet Elle avait une Renault à nez pointu datant de la guerre de 14, avec laquelle elle allait vendre ses oies et ses veaux. Et j’ai connu aussi Felix Alexandre, célèbre par son costume lie de vin (ie de la couleur de la lie de vin, c’est le nom du dépôt qui se forme dans du vin qui s’oxyde . C’est d’un violet violent.) Bernard se souvient de Bernard Alexandre et de sa femme Bernadette et du costume de Félix... Mais tout ça après la guerre, naturellement (Bernard) Exil de 18 mois maxi car JP n'a pas connu ces parents à la mode de Bretagne les Badet et Alexandre, propriétaires-récoltants vignerons de la Côte Chalonnaise, qui accueillaient les migrants de l'époque. J'ai été baptisé à Saint Désert.
  • Emploi chez Schneider : Il était ingénieur dans la métallurgie, diplômé de l’ICAM (Institut Catholique des Arts et Métiers) de Lille. Chez Schneider il fabriquait de grosses pièces à la fonderie d'acier, genre énormes roues pour les turbines hydrauliques Pelton, Kaplan, Francis, etc. Et tout ce qui exige des aciers de qualité : cuves pour le nucléaire et autres babioles... HP a aussi travaillé sur le Sein, œuvre de Cesar: Schneider avait une licence d’un acier inoxydable utilisé en coutellerie le Virgo. Et le sein, commandé par Mme Rochas devant se trouver dans une fontaine , il fallait faire un appel à de vrais pros. César a fondu le Sein à l'usine de Monchanin où travaillait HP à la fin. Il était disposé dans un bassin et quoiqu'inoxydable il est apparu des points de rouille. HP est allé plusieurs fois l'ausculter et le traiter avec succès.

Expressions:

  • « Il ne se mouchait pas du pied » pour « il ne se restreint pas niveau dépenses »
  • « Ca ressemble l’orage » pour "ca ne ressemble à rien"
  • « Le bon marché t’aveugle » pour « n’hésites pas ! »
  • « Funérailles » : Catastrophe! (sur un mode un peu ironique)
  • « Pardi-diable ! » pour « bien sûr que oui »
  • « Il est bien de son pays » pour quelqu’un qui réagit comme on pouvait le prévoir – c’est-à-dire mal !
  • « Couper le fromage à la Mitanche » ou « à la Mitanchey » est une expression inventée par gp Henri. Elle signifie laisser toute la croute au dernier, ce qu’il ne faut bien sur pas faire. Les Mitanchey sont des ancêtres directs mais lointains: Colette Paulin → Marguerite Rousselot (sa mère) → Claudine Derain (sa mère) → Anne Morin (sa mère) → Francois Mitanchey (son père). L’origine de l’expression est incertaine…
  • « Soyez ingénieurs si vous voulez, mais pas dans la métallurgie… » disait GP Henri - qui adorait son métier!
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Henri Paulin's Timeline

1916
January 10, 1916
Le Creusot, Saône-et-Loire, Burgandy, France
1989
March 21, 1989
Age 73
Le Creusot, Saône-et-Loire, Burgandy, France
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cimtière St-Charles, Le Creusot, Saône-et-Loire, Burgandy, France