Léon-dit-Alfred Paulin

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[Journal des Cousinades - 2003 - Merci aux contributeurs!] Léon, tel est le prénom qui est donné sur son acte de naissance au deuxième fils de Louis Paulin et de son épouse Jeanne (dite Jenny).
Il est né en 1877, 22 route de Couches, au domicile de ses parents qui tenaient à la même adresse un salon de coiffure et une chapellerie-parfumerie fort active. Le jeune Léon poursuit ses études au Creusot puis au lycée de Dijon où une grave pleurésie vient les interrompre juste avant le Bac. En 1899, après son service militaire, il est embauché comme comptable, au salaire de 80 francs par mois chez Messieurs Schneider et Cie. Pendant une douzaine d'années, il mène une vie de « jeunesse dorée » (selon son voisin pharmacien), entouré de nombreux amis. Il trouve plus chic de se faire appeler Alfred [il est écrit Léon Alfred sur sa tombe!], il s'achète une moto (peu courant pour l'époque!) et l'hiver, patine sur l'étang de Torcy.
Subjugué par la grâce d'Oliva Corcelle, il l'épouse début 1912 et s'installe rue Saint-Claude dans la maison où naîtront ses deux enfants. Il traverse ce demi-siècle au milieu de sa famille, amateur de musique, d'engins mécaniques (après la moto, il aura une des premières Mona 4 Renault) et de spéculations boursières (l'emprunt des Jumping Gold Mine californiens ne lui échappera pas, hélas!). Il termine sa carrière au secrétariat particulier du « jeune patron » (Charles Schneider) et quittera brutalement les siens le lendemain de la traditionnelle réunion de famille du jour de l'an 1950.

[Jean-Philippe] Quelques notes retrouvées sur sa fiche du registre militaire (en copie dans les documents)
Ses états de service militaires sont brillants. Engagé volontaire de 1896 à 1899, il obtient son certificat de bonne conduite à l'issue.
Il est promu caporal en 1909, effectue deux périodes en 1902 et 1905.
Mobilisé en août 1914, il participe à la campagne d'Allemagne du 6 aout au 25 octobre 1914, avant d'être détaché aux usines Schneider pour la suite de la guerre.

[Via les recensements route de Couches] - En fait, dès 8 ans, Léon apparait avec ce "deuxième prénom-non officiel" d'Alfred.
C'est la seule fois dans tous les recensements que le prénom d'Alfred apparait à coté de Léon. Sur son acte de naissance n'apparait que Léon, mais "Léon Alfred" est inscrit sur sa tombe.