Oliva Marie Louise Paulin

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[Journal des Cousinades - 2003 - Merci aux contributeurs!] C'est le 19 Novembre 1881 qu'Oliva Marie-Louise voit le jour chez ses parents Antoine et Françoise Corcelle où l'attend son aînée de 5 ans (la future tante Marie, mère de tante Guite)
C’est une enfant éveillée et vive qui aime les études (ses cahiers en font foi), très pieuse, elle fait sa première communion en 1893 et le spirituel n’excluant pas le matériel, un bon repas termine la journée. Elle apprend le violon dont elle jouera très longtemps. Ses années de jeune fille restent entourées d'un halo de discrétion ... En 1912, elle épouse Alfred Paulin et ils s'installent dans la maison de ses parents rue Saint-Claude qui est bientôt égayée par l'arrivée de Louise suivie de celle de Henri dont les santés pendant la guerre de 1914 lui causent bien des soucis. Elle organise la vie de toute la famille, se passionne pour son jardin où les fleurs le disputent aux légumes (on se souvient des bonnes salades du jardin) et est toujours prête à participer à tous les voyages en Mona 4 à travers la France. Elle se morfond en priant pour la libération de son fils Henri pendant la guerre de 1939-40. Puis c'est l’exil à Saint-Désert après le bombardement de 1943 avec un mari relevant d'une grave opération et un petit-fils de 2 jours.
Elle a toujours eu horreur des médecins et ne connaît qu'un seul médicament: « l'aspro. » Puis c'est la vie entourée des petits-enfants ... et l'arrivée des arrière-petits-enfants pour qui la porte est toujours ouverte, l'écoute attentive, le gâteau prêt et les histoires d'autrefois bien vivantes. Elle quitte ce bas monde sereine dans sa 99ème année après avoir été pendant ce siècle l'âme de la famille.
A noter: Elle n’aimait pas le beurre ni les produits laitiers mais prenait toujours de la crème avec sa soupe.

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Oliva parlait parfois de "cousins stéphanois", non identifiés à ce jour:
- Babeth a trouvé dans les lettres d'Oliva 2 noms de personnes : "Alice et Cécile Morlet, Mémé parle d'elles comme étant ses cousines, elles habitaient avec leurs parents (Mémé parle de leur père Pierre qui habiterait rue Doumer à Saint Etienne). Mémé parle aussi de "la tante de saint Etienne"....elle parle aussi d'une cousine Gladie à Lyon ...je me demande qui est cette personne !
En tout cas, les familles du Creusot et de Saint Etienne paraissaient assez liées, et Mémé avait même envisagé d'aller se réfugier chez eux pendant l'exode en 1940 !"
- D'après JP ces Alice et Cécile Morlet sont des amies et non des cousines. Je n'ai pas pu trouver de lien avec notre famille ; ce que j'ai trouvé :
- d’après les recensements quinquennaux de la population creusotine, habitaient au 32 rue Victor Hugo (maison familiale, alors divisée en 2 appartements dont l’un était loué):

• en 1891 (Oliva a 10 ans): Antoine Morlet (Comptable - 38 ans), Marguerite Petit (épouse - 29 ans) et Jeanne-Alice Morlet (enfant - 7 ans) (en même temps que, dans l’autre habitation du 32 rue Vicor Hugo Lazard Boussard et Pierrette Vachet)
• en 1896 (Oliva a 15 ans): Antoine Morlet (Comptable), Marguerite Petit (épouse), Alice Morlet (12 ans) et Cécile Morlet (1 an)
• en 1901: plus de Morlet habitant la maison mais...
• ... A noter: 1- en 1906 (Oliva a 24 ans), on trouve lors d'un recensement au Creusot Rue des Fondeurs (quartier Saint Charles, même quartier que la rue Victor Hugo - cette rue n'existe plus apparemment) Cécile Morlet 12 ans, Alice Morlet 23 ans, Marie Petit 45 ans, Antoine Morlet 53 ans.
• 2- en 1881 les Morlet Antoine et Marguerite, alors jeune couple sans enfant, habitaient route d’Epinac (future rue du Docteur Rebillard) à 9 maisons des Corcelle: il est donc possible que les deux familles se soient connues à ce moment là.

Il semble très probable que les Morlet n'aient pas de liens familiaux avec nous, et qu'Oliva les aient connu alors qu'ils étaient locataires du 32 rue Victor Hugo (même si elle-même n'habitait pas là, elle devait aller voir ses grand-parents Lazare et Pierrette Boussard qui y habitaient). Elle serait devenu amie avec l'une des soeurs (Alice) qui avait sensiblement le même age qu'elle, et cette amitié aurait perduré.
Point divergeant: Oliva dans une lettre nommait le père des soeurs Morlet "Pierre" et non "Antoine".
- Témoignage de Bernard: "Je me souviens très bien d'Alice et Cécile Morlet que je n'ai jamais vues mais je me souviens que Mémé rapportait de St Etienne des chocolats en forme de palets, emballés dans du papier "d'argent", dans des boîtes tubulaires vertes : chocolats WEISS, qu'elle disait être les meilleurs du monde"
Et il y aurait un Boussard, ancien proviseur à Lyon, lycée du Parc d'après Bernard. Je n'ai rien trouvé à son sujet, le lycée n'a pas d'archives à ce sujet.
Pierre: J'ai en souvenir d'être allé une ou deux fois en voiture à St ETIENNE dans les années 50, avec Mère et Grand Mère et y avoir vu deux dames (mère et fille???) dans leur appartement.
Avec ces détails supra, je peux dire maintenant qu'il s 'agissait des soeurs MORLET que nous visitions à St Etienne. Alice et Cécile. Il s'agit donc de MORLET et non de BOUSSARD. Les chocolats de Bernard me rappellent des souvenirs...WEISS c'est sûr ! Les boîtes, non.
JL: A mon souvenir, nous avions bien dans les années 50/60 des cousins éloignés à Saint Etienne , et je crois que c'étaient des BOUSSARD, dont un membre avait été dans l'Education Nationale, mais mon souvenir n'est pas plus précis...