

Nous allons explorer dans ce projets les pionniers du Saguenay-Lac-Saint-Jean dans les domaines suivants :
Ce projet promeut aussi les familles courageuses qui ont prit racine dans la région.
La région du Saguenay-Lac-Saint-Jean a une étendue de 21,000 milles carrée, ce qui est plus grand que le Danemark (14,646), la Hollande (12,791) et la Belgique (11,500).
« Lac Saint-Jean »
D'après le R. P. Charles Arnaud, missionnaire, les autochtones nommaient le lac Saint-Jean « Peikuagami », qui signifie "les abords en sont plats". Mgr Laflèche écrit : « Peyakwagami », qu'il traduit par "lac plat". Le nom de saint Jean a été donné par les Révérents Pères Jésuites qui allaient chaque année donner la mission aux Innus de cette région vers la fin de juin, à l'époque de la fête du saint Précurseur de notre Divin Sauveur. Il n'y a pas de doute, dit le Père Charles Arnaud, que les missionnaires assignèrent la fête de ce grand saint aux Innus du lac comme époque où ils rencontreraient la robe noire.
Tel que décrit en 1888 (source) :
Les Innus ou Montagnais-Naskapis sont un peuple autochtone originaire de l’est de la péninsule du Labrador, plus précisément des régions de la Côte-Nord et du Saguenay-Lac-Saint-Jean au Québec ainsi que de la région du Labrador à Terre-Neuve-et-Labrador.
Le peuple innu est parfois divisé en deux communautés, les Montagnais du Saguenay et de la Côte-Nord et les moins nombreux Naskapis (peuple de l'intérieur en innu-aimun) qui vivent plus au nord. Depuis 1990, ce peuple est généralement connu comme les Innus (être humain dans leur langue).
{en construction, voir Innus, Wikipédia}
La population du Saguenay-Lac-Saint-Jean :
Au Lac-Saint-Jean :
Canton Saint-Germain
Le dixième du terrain est propre à la culture : le reste est montagneux et inculte. La forêt renferme un peu de pin.
Canton Harvey
Le quart du terrain est de bonne qualité et le reste de qualité inférieure. Il y a un peu de bois d’exportation.
Canton Tremblay
Le terrain contient une bonne part de terres arable. Arpenté par M.T.O. Tremblay (1883).
Canton Simard
Le terrain contient une bonne part de terres arable. Arpenté par M.T.O. Tremblay (1883).
Canton Falardeau
Le terrain contient une bonne part de terres arable. Arpenté par M.T.O. Tremblay (1883).
Canton Bourget
Le terrain contient une bonne part de terres arable. Arpenté par M. Dumais.
Canton Taché
En arrière des obstructions des premiers rangs, le sol, parfaitement plan, est composé de terre argileuse ou d'alluvion d’une fertilité inépuisable. Arpenté par Arthur Du Tremblay.
Canton Delisle
La surface du terrain est généralement accidentée, ce qui s'explique par le grand nombre de cours d'eau. La qualité du sol est particulièrement bon et arable. Arpenté par Duberger (1861)
Canton Bagot
Canton Chicoutimi
Canton Jonquière
Érigé le 29 mai 1850. Son nom rappelle le souvenir du Marquis de la Jonquière, gouverneur de la Nouvelle-France.
Canton Kinogami
Variations : « Kénogami »
Érigé le 4 février 1865. Son nom provient du lac Kénogami qui le borne au sud. « Kinogami » est une mot autochtone qui signifie « lac en long ».
Le terrain est en grande partie propre à la culture et avantageux pour la colonisation. Le sol n’est pas en général composé d'alluvion ; c'est plutôt un mélange de terre grise, jaune ou noire, souvent mêlée avec du sable. Ce terrain est assez fertile et n'exige pas un grand coût pour sa première préparation à la culture, et pour cette qualité il est souvent recherché par les colons. Aprenté par Arthur Du Tremblay.
Canton Labarre
Le terrain est en grande partie propre à la culture et avantageux pour la colonisation. Le sol n’est pas en général composé d'alluvion ; c'est plutôt un mélange de terre grise, jaune ou noire, souvent mêlée avec du sable. Ce terrain est assez fertile et n'exige pas un grand coût pour sa première préparation à la culture, et pour cette qualité il est souvent recherché par les colons. Aprenté par Du Tremblay.
Canton Signaï
Variations : « Signai », « Signay », « Signal ».
Un terrain magnifique sous tous les rapports : sol composé d'argile, terre à grain et terre d’alluvion, boisée de merisier, épinette, sapin, bouleau, pin, orme, frêne et cèdre ; climat avantageux parle voisinage du lac Saint-Jean, dont les eaux tempérées paralysent par leur influence sur l'air les premières gelées d’automne. Arpenté par P.H. Dumais (1869)
Canton Simon
Canton Laterrière
Le terrain contient de bonnes terres. Pour le reste, la moitié de terre moyenne et inférieure, le reste inégal et rocheux. Bois complètement détruit.
Canton Lartigue
Canton Plessis
Canton Mésy
Le terrain contient de bonnes terres. Pour le reste, un dixième propre à la culture, le reste montagneux et inculte : peu de bois pinière.
Canton Saint-Hilaire
Ce canton, dans son ensemble, est propre à la colonisation. Le terrain contient des terres fortes arables, de première clause, obstruées par aucun caillou, par aucune montagne ni rien de nuisible. Arpenté par Arthur Du Tremblay (1884)
Canton Caron
Érigé le 18 juin 1855. Dénommé en l'honneur de l’honorable René Caron, ancien lieutenant-gouverneur du Québec. Depuis la base jusqu’au quatrième rang est impropre à la culture, et la partie supérieure est d’un sol inférieur. Le reste renferme de très bonnes terres, en grande parties défrichées.
Canton Métabetchouan
Érigé le 8 juillet 1857. Le nom Métabetchouan est formé de deux mots indigènes qui signifient « qui sort des bois en coulant rapidement ». Le sol est très propre à la culture : c'est une terre jaune, grasse et couverte de bois franc et mou d’une belle venue. Il y a plusieurs bonnes places de moulins sur la rivière Ouiatchouan. Arpenté par Gédéon Gagnon.
Canton Charlevoix
Le sol est très propre à la culture : c'est une terre jaune, grasse et couverte de bois franc et mou d’une belle venue. Il y a plusieurs bonnes places de moulins sur la rivière Ouiatchouan. Arpenté par Gédéon Gagnon.
Canton De Quen
La plus grande partie du terrain subdivisé est propre à la culture, à part quelques rochers se rencontrant de temps en temps, et le tout se prête avantageusement à l'ouverture de nouveaux établissements. Le sol n'est pas tout composé d'alluvion et de terre argileuse comme le sont les bords du lac Saint-Jean ; mais la terre grise et jaune, mélangée de sable et recouverte d'un riche humus, promet un bon rendement aux colons. Arpenté par M. Dumais.. Exploré par John Langlois.
Canton Dablon
La plus grande partie du terrain subdivisé est propre à la culture, à part quelques rochers se rencontrant de temps en temps, et le tout se prête avantageusement à l'ouverture de nouveaux établissements. Le sol n'est pas tout composé d'alluvion et de terre argileuse comme le sont les bords du lac Saint-Jean ; mais la terre grise et jaune, mélangée de sable et recouverte d'un riche humus, promet un bon rendement aux colons. Arpenté par M. Dumais. Exploré par John Langlois.
Canton Roberval
Terrain très propre à la culture avec les avantages que la qualité du sol et la proximité du lac Saint-Jean donnent à cet endroit. Arpenté par M. Dumais.
Canton Ross
Terrain propre à la culture, le sol étant en plusieurs endroits de terre forte et noire ; on y rencontre aussi de la terre jaune et sablonneuse. Les forêts renferment du bois de commerce, tel que l'épinette blanche à billots, l'épinette rouge et le bouleau. Les rivières Ouiatchouaniche et Iroquois offrent plusieurs places de moulins. Enfin, tous ces terrains présentent un aspect magnifique, généralement peu montagneux, et offrent de précieuses ressources à la colonisation. Arpenté par Jean Maltais.
Canton Ouiatchouan
Canton Ashuapmouchouan ou Chamouchouan
Le sol est est d'une qualité supérieure. La terre glaise domine ici connue dans toutes les autres partie du Saguenay ; en beaucoup d'endroits, la glaise est couverte d'une couche de sable de 3 ou 4 pouces d'épaisseur, ce qui est de la plus grande valeur pour la culture du blé. Le grand trait caractéristique de cette vallée, c'est que le sol, quoique bien égoutté, ne présente aucun obstacle à la culture, tels que les ravins profonds et les rochers élevés qui abondent en d'autres parties du Saguenay. Arpenté par P.A. Tremblay. Exploré par James Richardson.
Canton Parent
Le terrain se compose pour les trois quarts de terre égale, sèche et sablonneuse, mais fertile ; l'autre quart est marécageux. Le bois a été en partie détruit par le feu.
Canton Demeules
Le sol est est d'une qualité supérieure. La terre glaise domine ici connue dans toutes les autres partie du Saguenay ; en beaucoup d'endroits, la glaise est couverte d'une couche de sable de 3 ou 4 pouces d'épaisseur, ce qui est de la plus grande valeur pour la culture du blé. Le grand trait caractéristique de cette vallée, c'est que le sol, quoique bien égoutté, ne présente aucun obstacle à la culture, tels que les ravins profonds et les rochers élevés qui abondent en d'autres parties du Saguenay. Arpenté par P.A. Tremblay.
Canton Dufferin
Le terrain est excellent, étant partout de terre forte avec une couche de terre jaune grasse sur la terre glaise, et en quelques endroits une couche de sable gris sur la glaise. Partout le terrain est uni et sans roches. De bonnes places de moulins peuvent se trouver sur la partie de la rivière au Doré, qui traverse la réserve. Arpenté par Gédéon Gagnon.
Canton Normandin
Terres parfaitement propre au défrichement, et elles se ressemblent tous sous le rapport de la qualité du sol, qui est supérieure, ce soi étant formé d'un mélange d'argile et d'alluvion recouvert d’un humus très riche, le tout recouvert par une magnifique forêt de merisier, bouleau, épinette, frêne, sapin, tremble, pin gris et jaune, etc. Arpenté par Dumais.
Canton Albanel
Rien de plus beau que les forêts qui ombragent les vallons et les coteaux sur une grande étendue de ce canton. Le sol est très riche et des plus faciles à défricher. La nature du sol : c’est un jardin, ni plus ni moins. Arpenté par Dumais (1877).
Canton Racine
Le terrain forme une presqu’île dont la surface est absolument plane et régulière, à peu près comme la ligne de niveau. Dans tout ce canton, il n'y a ni montagne, ni côte, ni roche, ni rocher, ni rien ce nuisible. Toute cette péninsule, qui paraît avoir été submergée par les eaux du lac Saint-Jean, est de sable d'alluvion, couvert çà et là, à la surface, par une petite couche de sable gris ou blanc, mince d'un à deux pouces. Cette terre, sans être de première qualité, est assez riche et très propre à la culture. Arpenté par Arthur Du Tremblay.
Canton Dalmas
Tel que dit par Arthur Du Tremblay : « ...ce domaine [des cantons Dalmas, Dolbeau et Taillon], ainsi que la contrée qui l'entoure, est supérieur à tous les terrains arables que j'ai arpentés jusqu'à présent. Je crois pouvoir assurer que, sous le rapport de la richesse de son sol et par son étendue, c'est une contrée merveilleuse, supérieure à tout le reste du lac Saint-Jean. C'est peu-être la contrée inhabitée la plus fertile et la plus avantageuse de notre province. C’est d'elle que le gouvernement peut attendre les plus beaux résultats pour le développement de la colonisation. »
Canton Dolbeau
Voir Canton Dalmas.
Canton Taillon
Voir Canton Dalmas.
La plus grande partie de ce canton est composé d'un sol de première qualité, notamment pour la partie qui se trouve à l'est de la ligne centrale. Il y a bien quelques rochers, mais ils occupent peu de terrain. À l'ouest de la ligne centrale le terrain est un peu savanneux, mais très facile à égoutter. Arpenté par W. Tremblay. Exploré par John Langlois.
Les Morel arrivent au Saguenay, venant de Rimouski, Québec, en environ 1844.
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