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Pionniers du Saguenay-Lac-Saint-Jean

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Profiles

  • Adolphe Gravel (1832 - 1904)
    Notes * Lieux info: Sainte-Anne-de-la-Pérade (naissance), Chicoutimi (mariage)* Pionnier du Saguenay-Lac-Saint-Jean .
  • Rev. Georges Gagnon (1852 - 1911)
    Sommaire * Georges Gagnon est né à La Malbaie .* Il fit ses étude aux séminaires de Sainte-Thérèse et de Chicoutimi , où il fut ordonné le 21 septembre . 1883 par Mgr Racine .
  • Pascal Vaillancourt (1787 - 1874)
    Notes * Lieux info: Kamouraska (naissance), Saint-Pascal-de-Kamouraska (mariage), Hébertville (décès)* Pionnier du Saguenay-Lac-Saint-Jean .
  • Josephte Mignier dite Lagacé (1817 - 1902)
    Notes * Lieux info: La Malbaie (naissance), La Malbaie (mariage), Jonquière (décès)* Pionnière du Saguenay-Lac-Saint-Jean .
  • Provenance d'un profile sur MyHeritage.com
    Luc Boily (1814 - 1890)
    Notes * Lieux info: La Malbaie (naissance), La Malbaie (mariage), Jonquière (décès)* Pionnier du Saguenay-Lac-Saint-Jean .

Introduction

Nous allons explorer dans ce projets les pionniers du Saguenay-Lac-Saint-Jean dans les domaines suivants :

  • géographie
  • les Innus et Montagnais
  • exploration, colonisation
  • économique, commerce
  • religion
  • politique
  • science, éducation
  • sports
  • culture et art
  • les familles

Ce projet promeut aussi les familles courageuses qui ont prit racine dans la région.

La région du Saguenay-Lac-Saint-Jean a une étendue de 21,000 milles carrée, ce qui est plus grand que le Danemark (14,646), la Hollande (12,791) et la Belgique (11,500).

Toponymie

« Lac Saint-Jean »

D'après le R. P. Charles Arnaud, missionnaire, les autochtones nommaient le lac Saint-Jean « Peikuagami », qui signifie "les abords en sont plats". Mgr Laflèche écrit : « Peyakwagami », qu'il traduit par "lac plat". Le nom de saint Jean a été donné par les Révérents Pères Jésuites qui allaient chaque année donner la mission aux Innus de cette région vers la fin de juin, à l'époque de la fête du saint Précurseur de notre Divin Sauveur. Il n'y a pas de doute, dit le Père Charles Arnaud, que les missionnaires assignèrent la fête de ce grand saint aux Innus du lac comme époque où ils rencontreraient la robe noire.

Géographie

Les principaux tributaires du lac Saint-Jean

Tel que décrit en 1888 (source) :

  • Au sud-est, la Kushpagan ou Belle-Rivière, longue d’environ 45 milles, qui reçoit les eaux du lac Kinogamiche, et a son embouchure quatre milles au sud du village de Saint-Gédéon.
  • Au sud, la rivière Métabetchouân, qui sort du lac aux Rognons et se jette dans le lac Saint-Jean, six milles à l'ouest du village de Saint-Jérôme, après avoir décrit un cours d'environ 80 milles et roulé ses eaux à travers plusieurs chutes, dont une a plus de 200 pieds de hauteur.
  • Au sud-ouest, la rivière Ouiatchouan, qui origine dans les environ du lac Quaquamaque, décrit un cours d'une soixantaine de miles et forme à une couple de milles de son embouchure une chute de 236 pieds de hauteur.
  • À l'ouest, la rivière Chamouchouan ou Ashuapmouchouan, qui n'est que le cours supérieur du Saguenay et se jette dans le lac 1,5 mille au nord-ouest du village de Saint-Prime. Cette rivière mesure une largeur de ¾ mille à son embouchure et de 400 pieds, 100 milles plus haut. La branche principale, ou sud-ouest, sort du lac Poisson-Blanc, sur la " hauteur des terres," à 170 milles du lac Saint-Jean, et la ranche nord, ou rivière du Chef, origine dans les lacs File-Axe, vers 50°30’ de latitude, à peu de distance de l'extrémité sud du grand Lac Mistassini.
  • Au nord-ouest, la rivière Mistassini, qui a plus de 100 milles de longueur, trois milles de largeur à son embouchure et peut être naviguée, par des bateaux tirant cinq ou six pieds d'eau, jusqu'à dix-huit milles en remontant. Cette rivière a plusieurs affluents considérables — la Mistassibi, la rivière au Rat et l'Ouassiemska — qui traversent en plusieurs endroits des terrains d'une grande fertilité.
  • Au nord et au nord-est, la petite et la grande rivières Péribonka. Cette dernière est moins large, mais plus profonde que la rivière Mistassini ; elle est navigable jusqu'aux chutes, à neuf milles de son embouchure. On la regarde comme la plus belle rivière de tout ce pays et traversant les terrains qui offrent le plus d'avantages à la colonisation. La qualité du sol est de meilleure en meilleure, à mesure qu’on remonte son cours.

Les Innus et Montagnais

Les Innus ou Montagnais-Naskapis sont un peuple autochtone originaire de l’est de la péninsule du Labrador, plus précisément des régions de la Côte-Nord et du Saguenay-Lac-Saint-Jean au Québec ainsi que de la région du Labrador à Terre-Neuve-et-Labrador.

Le peuple innu est parfois divisé en deux communautés, les Montagnais du Saguenay et de la Côte-Nord et les moins nombreux Naskapis (peuple de l'intérieur en innu-aimun) qui vivent plus au nord. Depuis 1990, ce peuple est généralement connu comme les Innus (être humain dans leur langue).

{en construction, voir Innus, Wikipédia}

Exploration et Colonisation

Pionniers

Population et Occupants de Terres

La population du Saguenay-Lac-Saint-Jean :

  • 1851 : 5,664
  • 1861 : 10,108
  • 1871 : 16,881
  • 1881 : 24,293

Au Lac-Saint-Jean :

  • 1851 : 652 occupants de 63,047 acres de terres
  • 1861 : 997 sur 121,639 acres
  • 1871 : 2,118 sur 226,556 acres
  • 1881 : 2,783 sur 349,951 acres

Les Arpenteurs

  • Ballantyne, passe 7 ans dans la région (c1843-50)
  • Duberger (1861)
  • Dumais
  • P.H. Dumais (1869)
  • Arthur Du Tremblay (1884)
  • Gédéon Gagnon
  • John Langlois (aussi arpenteur de Montmagny)
  • Jean Maltais
  • James Richardson
  • Thomas Simard, explorateur (1851)
  • T.O. Tremblay (1883)
  • P.A. Tremblay
  • W. Tremblay

Les Cantons

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Canton Saint-Germain

Le dixième du terrain est propre à la culture : le reste est montagneux et inculte. La forêt renferme un peu de pin.

Canton Harvey

Le quart du terrain est de bonne qualité et le reste de qualité inférieure. Il y a un peu de bois d’exportation.

Canton Tremblay

Le terrain contient une bonne part de terres arable. Arpenté par M.T.O. Tremblay (1883).

Canton Simard

Le terrain contient une bonne part de terres arable. Arpenté par M.T.O. Tremblay (1883).

Canton Falardeau

Le terrain contient une bonne part de terres arable. Arpenté par M.T.O. Tremblay (1883).

Canton Bourget

Le terrain contient une bonne part de terres arable. Arpenté par M. Dumais.

Canton Taché

En arrière des obstructions des premiers rangs, le sol, parfaitement plan, est composé de terre argileuse ou d'alluvion d’une fertilité inépuisable. Arpenté par Arthur Du Tremblay.

Canton Delisle

La surface du terrain est généralement accidentée, ce qui s'explique par le grand nombre de cours d'eau. La qualité du sol est particulièrement bon et arable. Arpenté par Duberger (1861)

Canton Bagot

Canton Chicoutimi

Canton Jonquière

Érigé le 29 mai 1850. Son nom rappelle le souvenir du Marquis de la Jonquière, gouverneur de la Nouvelle-France.

Canton Kinogami

Variations : « Kénogami »

Érigé le 4 février 1865. Son nom provient du lac Kénogami qui le borne au sud. « Kinogami » est une mot autochtone qui signifie « lac en long ».

Le terrain est en grande partie propre à la culture et avantageux pour la colonisation. Le sol n’est pas en général composé d'alluvion ; c'est plutôt un mélange de terre grise, jaune ou noire, souvent mêlée avec du sable. Ce terrain est assez fertile et n'exige pas un grand coût pour sa première préparation à la culture, et pour cette qualité il est souvent recherché par les colons. Aprenté par Arthur Du Tremblay.

Canton Labarre

Le terrain est en grande partie propre à la culture et avantageux pour la colonisation. Le sol n’est pas en général composé d'alluvion ; c'est plutôt un mélange de terre grise, jaune ou noire, souvent mêlée avec du sable. Ce terrain est assez fertile et n'exige pas un grand coût pour sa première préparation à la culture, et pour cette qualité il est souvent recherché par les colons. Aprenté par Du Tremblay.

Canton Signaï

Variations : « Signai », « Signay », « Signal ».

Un terrain magnifique sous tous les rapports : sol composé d'argile, terre à grain et terre d’alluvion, boisée de merisier, épinette, sapin, bouleau, pin, orme, frêne et cèdre ; climat avantageux parle voisinage du lac Saint-Jean, dont les eaux tempérées paralysent par leur influence sur l'air les premières gelées d’automne. Arpenté par P.H. Dumais (1869)

Canton Simon

Canton Laterrière

Le terrain contient de bonnes terres. Pour le reste, la moitié de terre moyenne et inférieure, le reste inégal et rocheux. Bois complètement détruit.

Canton Lartigue

Canton Plessis

Canton Mésy

Le terrain contient de bonnes terres. Pour le reste, un dixième propre à la culture, le reste montagneux et inculte : peu de bois pinière.

Canton Saint-Hilaire

Ce canton, dans son ensemble, est propre à la colonisation. Le terrain contient des terres fortes arables, de première clause, obstruées par aucun caillou, par aucune montagne ni rien de nuisible. Arpenté par Arthur Du Tremblay (1884)

Canton Caron

Érigé le 18 juin 1855. Dénommé en l'honneur de l’honorable René Caron, ancien lieutenant-gouverneur du Québec. Depuis la base jusqu’au quatrième rang est impropre à la culture, et la partie supérieure est d’un sol inférieur. Le reste renferme de très bonnes terres, en grande parties défrichées.

Canton Métabetchouan

Érigé le 8 juillet 1857. Le nom Métabetchouan est formé de deux mots indigènes qui signifient « qui sort des bois en coulant rapidement ». Le sol est très propre à la culture : c'est une terre jaune, grasse et couverte de bois franc et mou d’une belle venue. Il y a plusieurs bonnes places de moulins sur la rivière Ouiatchouan. Arpenté par Gédéon Gagnon.

Canton Charlevoix

Le sol est très propre à la culture : c'est une terre jaune, grasse et couverte de bois franc et mou d’une belle venue. Il y a plusieurs bonnes places de moulins sur la rivière Ouiatchouan. Arpenté par Gédéon Gagnon.

Canton De Quen

La plus grande partie du terrain subdivisé est propre à la culture, à part quelques rochers se rencontrant de temps en temps, et le tout se prête avantageusement à l'ouverture de nouveaux établissements. Le sol n'est pas tout composé d'alluvion et de terre argileuse comme le sont les bords du lac Saint-Jean ; mais la terre grise et jaune, mélangée de sable et recouverte d'un riche humus, promet un bon rendement aux colons. Arpenté par M. Dumais.. Exploré par John Langlois.

Canton Dablon

La plus grande partie du terrain subdivisé est propre à la culture, à part quelques rochers se rencontrant de temps en temps, et le tout se prête avantageusement à l'ouverture de nouveaux établissements. Le sol n'est pas tout composé d'alluvion et de terre argileuse comme le sont les bords du lac Saint-Jean ; mais la terre grise et jaune, mélangée de sable et recouverte d'un riche humus, promet un bon rendement aux colons. Arpenté par M. Dumais. Exploré par John Langlois.

Canton Roberval

Terrain très propre à la culture avec les avantages que la qualité du sol et la proximité du lac Saint-Jean donnent à cet endroit. Arpenté par M. Dumais.

Canton Ross

Terrain propre à la culture, le sol étant en plusieurs endroits de terre forte et noire ; on y rencontre aussi de la terre jaune et sablonneuse. Les forêts renferment du bois de commerce, tel que l'épinette blanche à billots, l'épinette rouge et le bouleau. Les rivières Ouiatchouaniche et Iroquois offrent plusieurs places de moulins. Enfin, tous ces terrains présentent un aspect magnifique, généralement peu montagneux, et offrent de précieuses ressources à la colonisation. Arpenté par Jean Maltais.

Canton Ouiatchouan

Canton Ashuapmouchouan ou Chamouchouan

Le sol est est d'une qualité supérieure. La terre glaise domine ici connue dans toutes les autres partie du Saguenay ; en beaucoup d'endroits, la glaise est couverte d'une couche de sable de 3 ou 4 pouces d'épaisseur, ce qui est de la plus grande valeur pour la culture du blé. Le grand trait caractéristique de cette vallée, c'est que le sol, quoique bien égoutté, ne présente aucun obstacle à la culture, tels que les ravins profonds et les rochers élevés qui abondent en d'autres parties du Saguenay. Arpenté par P.A. Tremblay. Exploré par James Richardson.

Canton Parent

Le terrain se compose pour les trois quarts de terre égale, sèche et sablonneuse, mais fertile ; l'autre quart est marécageux. Le bois a été en partie détruit par le feu.

Canton Demeules

Le sol est est d'une qualité supérieure. La terre glaise domine ici connue dans toutes les autres partie du Saguenay ; en beaucoup d'endroits, la glaise est couverte d'une couche de sable de 3 ou 4 pouces d'épaisseur, ce qui est de la plus grande valeur pour la culture du blé. Le grand trait caractéristique de cette vallée, c'est que le sol, quoique bien égoutté, ne présente aucun obstacle à la culture, tels que les ravins profonds et les rochers élevés qui abondent en d'autres parties du Saguenay. Arpenté par P.A. Tremblay.

Canton Dufferin

Le terrain est excellent, étant partout de terre forte avec une couche de terre jaune grasse sur la terre glaise, et en quelques endroits une couche de sable gris sur la glaise. Partout le terrain est uni et sans roches. De bonnes places de moulins peuvent se trouver sur la partie de la rivière au Doré, qui traverse la réserve. Arpenté par Gédéon Gagnon.

Canton Normandin

Terres parfaitement propre au défrichement, et elles se ressemblent tous sous le rapport de la qualité du sol, qui est supérieure, ce soi étant formé d'un mélange d'argile et d'alluvion recouvert d’un humus très riche, le tout recouvert par une magnifique forêt de merisier, bouleau, épinette, frêne, sapin, tremble, pin gris et jaune, etc. Arpenté par Dumais.

Canton Albanel

Rien de plus beau que les forêts qui ombragent les vallons et les coteaux sur une grande étendue de ce canton. Le sol est très riche et des plus faciles à défricher. La nature du sol : c’est un jardin, ni plus ni moins. Arpenté par Dumais (1877).

Canton Racine

Le terrain forme une presqu’île dont la surface est absolument plane et régulière, à peu près comme la ligne de niveau. Dans tout ce canton, il n'y a ni montagne, ni côte, ni roche, ni rocher, ni rien ce nuisible. Toute cette péninsule, qui paraît avoir été submergée par les eaux du lac Saint-Jean, est de sable d'alluvion, couvert çà et là, à la surface, par une petite couche de sable gris ou blanc, mince d'un à deux pouces. Cette terre, sans être de première qualité, est assez riche et très propre à la culture. Arpenté par Arthur Du Tremblay.

Canton Dalmas

Tel que dit par Arthur Du Tremblay : « ...ce domaine [des cantons Dalmas, Dolbeau et Taillon], ainsi que la contrée qui l'entoure, est supérieur à tous les terrains arables que j'ai arpentés jusqu'à présent. Je crois pouvoir assurer que, sous le rapport de la richesse de son sol et par son étendue, c'est une contrée merveilleuse, supérieure à tout le reste du lac Saint-Jean. C'est peu-être la contrée inhabitée la plus fertile et la plus avantageuse de notre province. C’est d'elle que le gouvernement peut attendre les plus beaux résultats pour le développement de la colonisation. »

Canton Dolbeau

Voir Canton Dalmas.

Canton Taillon

Voir Canton Dalmas.

La plus grande partie de ce canton est composé d'un sol de première qualité, notamment pour la partie qui se trouve à l'est de la ligne centrale. Il y a bien quelques rochers, mais ils occupent peu de terrain. À l'ouest de la ligne centrale le terrain est un peu savanneux, mais très facile à égoutter. Arpenté par W. Tremblay. Exploré par John Langlois.

Économique et Commerce

  • William Price, fondateur de la William Price Company (1820). Surnommé le « Père du Saguenay ».

Religion

Politique

Science et Éducation

Sports

Culture et Art

Les Familles

Les Morel

Les Morel arrivent au Saguenay, venant de Rimouski, Québec, en environ 1844.

Ouvrages sur le développent de la région

Sources

Vos Ancêtres?

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